Simonetta ou plus exactement ses services, envisagent de « capitaliser » sur les attentats de Norvège pour passer à la vitesse supérieure en matière de surveillance électronique.
Pour Jörg Bühler, du Service de renseignements de la Confédération, » la situation est mûre pour des mesures de surveillance plus poussées« .Il en salive déjà …
Plus étrange encore et à tous le moins plus que hors la loi actuellement, les services fédéraux prépareraient un virus officiel « mouchard » à « injecter sur les ordinateurs et les téléphones des criminels » . Son nom est même déjà chosi : GovWare.
Outre que de telles injections sont illégales actuellement, il faut s’en méfier comme de la peste.
Pour deux raisons essentielles: quand on ouvre la boîte de pandore … aux pandores, ils en abusent toujours, pour pratiquer toutes sortes de surveillances inopportunes. Et aussi car personne ne peut ni ne pourra jamais dire à distance qui manipule un ordinateur donné.
A cela s’ajoute que le fameux manifeste du terroriste d’extrême-droite norvégien n’a été placé sur Internet qu’après la commission des infractions, sous réserve de son envoi à quelques distingués récipiendaires dont des leaders européens d’extrême-droite et quelques fachos helvètes.
Il faut donc veiller à ce que cette tragédie, considérée comme un « accident » par le Pen et nombre de ses collègues des partis populistes de droite, ne devienne pas le prétexte à une augmentation sans contrôle judiciaire préalable spécifique rigoureusement obligatoire de toute surveillance préventive ou consécutive à la commission d’une infraction.