Cars 2 // De Brad Lewis et John Lasseter. Avec la voix VO d'Owen Wilson, Larry The Cable Guy et Michael Caine.
Pas fan du premier volet, je me suis laissé tenter par cette nouvelle aventure de Flash McQueen au cinéma. Pixar ne fait pas dans la demi mesure et après un premier volet assez mauvais, lorgnant
sur les clichés de la voiture et des courses automobiles sans même faire vraiment rire, le second a une autre force : intégrer une intrigue James Bond-esque, qui permet d'apprécier un peu mieux
les courses de voiture. Le problème vient en fait de la première course à Tokyo dans ce film, c'est la plus ennuyeuse, et surtout les décors certes novateurs pour la franchise, n'étaient pas
vraiment intéressants. Il faut alors attendre la seconde partie du film pour que tout décolle sur les chapeaux de roue. En grand fan de films d'animation mais également de Disney et de Pixar,
Cars reste quand même la franchise la plus faible du groupe.
Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le
tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque
Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international ! Ecartelé entre son désir d’assister Flash McQueen dans cette course
particulièrement difficile et celui de mener à bien une mission d’espionnage top secrète, Martin se lance dans un voyage bourré d’action et une course-poursuite explosive sur les routes du Japon
et de l’Europe, suivi par ses amis et regardé par le monde entier. Sur la route, Flash et Martin trouveront de l’action, de l’humour effréné et de tout nouveaux personnages – agents secrets,
redoutables méchants et adversaires décidés sur les circuits automobiles…
Ce que je ne peux reprocher à ce nouvel épisode c'est son imagination. D'une on change les décors, on va dans le monde entier (enfin, 3/4 en Europe et 1/4 au Japon) et les personnages sont ici
beaucoup plus funs. Notamment Martin qui prend dans ce film une importance toute particulière, tour à tour "idiot" du village et espion international. C'est donc l'histoire d'espionnage et son
message écologique (raté à mon avis, trop survolé et brouillon) qui permet de trouver un joli point de chute pour éviter de s'ennuyer face à McQueen et sa platitude énervante. Car ce dernier ne
sert pas vraiment à grand chose dans le film malgré que ce soit la star, il est surpassé par son fidèle compagnon et contrairement au premier, là on voit un potentiel différent.
Visuellement le film en jette, c'est sympathique. On est subjugué par la beauté des images et plus que tout, par le voyage proposé. Ce qui est sûr c'est que les enfants adoreront retrouver les
voitures qu'ils voient dans les magasins de jouet prendre vie au cinéma (la 3D sera alors un joli plus pour les amusés un peu plus). Mais encore une fois, comme pour Cars, le film manque d'âme.
On ne peut pas s'identifier aux voitures, qui restent des morceaux de métal certes polis et peinturlurés. C'est un manque certains, reste alors l'action qui est présente et distillée d'une façon
intéressante, même si parfois c'est de la surenchère. Au final, Cars 2 est bien plus réussi que le premier volet, notamment par une complexification de son scénario. Il plaira aux petits c'est
certains, les grands seront sûrement plus déçus (surtout pour ceux qui ont grandis avec Toy Story).
Note : 6.5/10. En bref, un divertissement qui surpasse le premier volet et de loin. Cela reste malgré tout répétitif.