Wilfred US // Saison 1. Episode 6. Conscience.
"Conscience is the dog that can't bite, but never stops barking." - Proverb
Wilfred est une série de cinglés. Oui, je crois que celui qui incarne Wilfred, qui a créé également la série aussi bien la version US que la version originale et australienne a toujours rêvé
d'être un chien. Je me suis jamais penché sur qui est cet acteur/scénariste, j'aurais peut être du. En tout cas, il prouve à chaque épisode encore plus qu'il est sénile mais c'est tellement bon.
Notamment quand Wilfred "baise" littéralement cet ours en peluche. C'est absolument peu charmant mais terriblement drôle. Et encore une fois Wilfred donne une bonne leçon à Ryan. C'est toujours
comme ça. La série impose une grande part de morale mais c'est fait avec tellement de dérision que l'on prend ça comme un message intéressant.
Ici, Ryan est jaloux de Drew, l'actuel petit ami de Jenna. Wilfred pour faire en sorte qu'il la quitte car il n'aime pas Drew et puis, cela permettra aussi d'aider Ryan. L'intrigue est fun et
décalée. Drew va d'ailleurs réussir à dresser (ou presque) Wilfred (ce qu'il déteste par dessus tout). Mais "Conscience" permet également de porter un regard différent sur le chien que Ryan voit
humain. Notamment sur sa relation avec Ryan qui est toujours aussi ambiguë. La fin de l'épisode est d'ailleurs absolument succulente. Quand ce dernier l'empoisonne avec un brownie pour lui faire
comprendre qu'il faut qu'il réussisse à sortir avec Jenna sans coup bas et sans l'aide de personne mis à part de son charme.
Au final, "Conscience" propose une réflexion (encore une fois) sur les rapports humains. En abandonnant le personnage du gentil voisin et en s'intéressant un peu plus à Jenna (ce qui n'était pas arrivé depuis le pilot), la série gagne en nouveauté. Les dialogues sont toujours aussi frais et réfléchis. La pensée de la série est toujours élégante (dans sa manière de s'y prendre, pas forcément dans l'élégance du propos et de sa mise en scène). L'imagination des scénaristes est sans fin et encore une fois Wilfred en fait presque des tonnes mais c'est pour ça qu'on l'aime. C'est un chien après tout.
Note : 7.5/10. En bref, les personnages offrent une nouvelle fois un pamphlet magique sur la vie et les relations humaines.