Ma Parapéteticienne !!!
Je la nommais Ma vieille , ma deuxième maison , cette dame ...
aux paupières bleutées, aux volets écaillés,
comme la poudre aux yeux des filles de Macadam !
le Rimmel fané de s'être trop donné ...
Elle avait pris la pluie et tellement le soleil
laissant entrer le vent et les parfums d'étés ,
dans sa robe trouée en pierre de dentelle,
se mariant ainsi , charmeuse aux étendues de blés ...
Elle se cachait là-bas près du chemin,
en se parant parfois d'un boa de glycine ...
Je l'aimais Ma vieille , si touchante ainsi vêtue dans son écrin ,
fidèle à mon amour telle une tendre copine
Pendant les soirs d'orage , parfois elle pleurait
de douces mélodies comme un chant de vacances,
dans des bassines de zincs , ses larmes chantonnaient ,
gamme des souvenirs de ma plus tendre enfance ...
Ma vieille se tiens debout , un châle de mohair gris ,
elle attend ,le vent , puis ...
les souvenirs de son mari ,quelle n'a jamais trompé,
même de part son métier,
c'est lui, qu'elle aimait , elle le disait parfait ...
Elle pense à demain, seule, dans un coin sombre
je la regarde, Ma vieille,
des images germent aux creux de la pénombre
je l'aime tant cette petite vieille ...
Pour rejoindre son vieux, là-haut vers les étoiles
elle s'achetera le ticket du voyage ,
en prenant son manteau ainsi qu'un sac de toile
sans oublier bien sûr, les photos du mariage ....
Ma vieille prendra le bus juste pour un aller
le trajet de l'espoir , de la joie du terminus ,
ce simple aller pour le ciel, c'est pour l'éternité,
elle le sait que pour revenir ici-bas, il n'existe aucun bus ...