Dear Music lovers.
Ceci es la 2nde partie sur 4 de mon récit du FIB 2011.
Jeudi les choses sérieuses commencent doucement. Notez que le programme du festival, avec les heures et les scènes de passages, indispensable à l’élaboration d’une stratégie de festival, n’était disponible qu’à la vente, et pour pas moins de 5 euros, je pense que je maudirai toujours les organisateurs pour cette ignominie.
Le Jeudi, donc, je décide d’ignorer complètement Anna Calvi (pour ceux qui ont lui ce post, ce n’est pas une surprise), j’arrive sur le site pour 22h et assiste au set de Paolo Nutini. Je justifie mon choix par le sex appeal de l’artiste et je n’en ai même pas honte. Je ne connais pas vraiment les chansons, à part New Shoes, et finis par m’ennuyer un peu, mais c’était quand même agréable.
En fait, le set que j’attends le plus ce soir est celui de Crystal Fighters. Je suis impatiente de revivre de façon amplifiée l’expérience du .FMR (review ici). A peine dix minutes avant l’entrée en scène du groupe, je me faufile parmi la foule déjà en place et arrive au 2nd rang. Un adorable garçon me cède une place au premier rang, me faisant savoir qu’il comprenait mon engouement. Je suis aux anges. Le concert est une dinguerie, autant que le concert du .FMR. La foule est en délire, je suis en transe. Crystal Fighter reste sans doute mon groupe préféré en live.
Pour la suite, j’avais prévu d’aller voir the Streets. Curieusement, depuis mon arrivée au festival, je me faisais presque huer lorsque j’annonçais un tel choix. On parlait quand même des Streets, quel problème les gens pouvaient ils avoir avec eux ? Il se trouve qu’à la même heure de passage que les Streets, se produisaient sur une autre scène Chase and Status… Ce groupe, je n’en avais alors jamais entendu parlé, mais ce jour là, les british n’avaient que leur nom à la bouche, et selon eux, c’était une aberration de manquer leur set pour celui des Streets. Ca promettait d’être quelque chose de grandiose, mais il m’était impensable de manquer ce qui pourrait être le dernier concert d’un groupe comme the Streets, pour un truc que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam.
Et pourtant… En sortant de Crystal Fighters, je passe devant la scène voisine où Chase and Status débute son set. Dès la première chanson, impossible de ne pas s’incliner. Le son est puissant, la meilleure condition pour découvrir le produit drum’n'bass et dubstep de Chase and Status. Déchaînement des foules, encore une fois je suis en transe. Au cours du set, sera remixé le fameux Heartbeat de Nneka, sans doute le meilleur remix de cette chanson qu’il m’ait été donné d’écouter. Je suis littéralement scotchée dans la fosse.
Je finis finalement par reprendre conscience du fait que The Streets joue de l’autre côté du site. Il ne reste qu’un quart d’heure, mais j’y cours. Malheureusement le groupe a décidé de, justement, quitter la scène un quart d’heure plus tôt que prévu, et je me retrouve en travers du chemin de milliers de personnes qui auront assité à leur set, et se dirigent maintenant vers celui de Chase and Status (évidemment).
Voilà, les enfants, comment je n’ai pas vu les Streets en live, mais comment m’ont été révélé les prodigieux Chase and Status.
Vous vous en doutez bien, les festivités entre campeurs se poursuivent jusque tard dans la nuit, ou tôt le matin si vous préférez. Les nuits de sommeil débutent donc vers 4/5h pour les couche-tôts, et ne peuvent être que très courtes en raison de la chaleur, qui sévit presque dès l’Aurore, comme je vous l’ai dit.
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