Je vis sans entendre mon cœur battre.
Mon cœur s'est-il perdu dans la mort?
Tu étais l'écho de mon théâtre.
Mes peurs restent fermées dans ton port.
Mon cœur dort, quel souffle m'anime!
L'alchimiste artiste allume sans voix.
Je rêve au tic tac qui me réanime.
L'artiste crée son artifice, j'ai froid.
Mon cœur silencieux m’échappe.
Mes battements sont perdus en moi.
Tes absences ont usé mon cœur sans trappe.
Mon diapason reste sans émoi.
Un son sourd au trépas tonne le sort.
Ce mystère sonne le glas d'un cœur.
Son silence arrête l'air à sa porte.
Contre vent il apporte sa chaleur.
Le coquillage écoute son pouls sans houle.
Son flux laisse passer le son de ses vagues.
Mon cœur sent le naufrage et s'écroule.
Le vide tire le sable sans drague.
L'énergie en sursis s'accroche sans peine.
Mon cœur glaçon gèle l'unisson.
Quel cri lui redonnera la vie saine.
Un orage émettra l'ultra son.
Un cliquetis remonte la mécanique.
Le clapotis relance le flux.
Mon cœur reste endormi sans panique.
Silencieux, Il ne chante plus.
Mon cœur devenu sourd a tué le son.
Les notes réveillent sa musique.
L'air traverse à l'unisson sa passion.
Mon cœur ressent la leçon magique.
Le cœur apaisé explose les ondes.
Sa fréquence enthousiasme les chanteurs.
Ses airs du bonheur voguent sur le monde.
Mon cœur bat la chamade à toute heure.