Amateur de mauvais genre, des transgressions artistiques...foncez au Musée de l'Erotisme, voire les fausses affiches de son excellence Otto, tous les tabous y sont propagandisés...
Au 4e étage, « son excellence Otto » présentait les affiches qui mêlent la légèreté de l’époque de Toulouse-Lautrec et l’engagement politique de l’Entre-deux-Guerres. Son entrée au musée en Sosie d’Erich von Stroheim dans « La Grande illusion » (casque prussien compris) et entourée de belles égéries noires et burlesque a fait un effet saisissant. Révisionniste (attention, pas négationniste : Otto ne nie rien, il revoit juste l’histoire à sa sauce ironique !), son excellence s’invente une naissance en 1896 et offre à l’érotisme un voyage dans le temps qui rend son art subversif a posteriori. Toujours extrêmement drôle et caustique, il n’hésite pas à avancer que le 6 février 1934, il avait initié une « Grande marche rampante de l’esclavage sexuel ». Dommage que certaine ligues aient organisé des marches plus dramatiques, dont l’Histoire, cette grande trieuse qui laisse bien trop souvent le sexe dehors, a volontiers préféré se souvenir. Pour en savoir plus sur l »engagement rétro de son excellence Otto, n’hésitez pas à consulter « La philosophie dans le devoir » (Tabou, 210).