Genre: comédie
Année: 1982
Durée: 1H40
L'histoire: La brigade de Saint-Tropez est chargé d'accueillir et de former quatre jeunes en uniforme. Un spécialiste de l'espionnage informatique enlève une après l'autre les nouvelles recrues. Pour Cruchot et ses compères, il faut passer rapidement à l'action.
La critique d'Alice In Oliver:
Le Gendarme et les Gendarmettes, réalisé en 1982, reste un film triste dans tous les sens du terme. Premièrement, il marque le décès de deux grands noms du cinéma: Jean Girault, le réalisateur, qui mourra pendant le tournage et sera remplacé par Tony Aboyantz, et bien sûr, Louis de Funès, une icône de la comédie française. Inutile de revenir sur sa filmographie, tout le monde sait que l'acteur a marqué le cinéma français.
Le Gendarme et les Gendarmettes est également le dernier et le plus mauvais épisode de la série. En même temps, on avait déjà pu constater un sérieux essoufflement depuis le quatrième opus, le Gendarme en Balade.
La tendance s'était confirmée avec le chapitre suivant, le Gendarme et les Extraterrestres, la franchise sombrant dans le nanar.
Mais peu importe, la saga Le Gendarme continue de séduire le public et de marcher au cinéma.
Ensuite, malgré de nombreux défauts, Le Gendarme et les Extraterrestres restait un nanar sympathique. Ici, on atteint définitivement les précipices les plus profonds du caca. Désolé d'être grossier...
Et pourtant, croyez-moi, j'ai une vraie tendresse pour cette saga, mais le Gendarme et les Gendarmettes est le seul épisode que je ne supporte pas (même si j'ai également un peu de mal, mais moins, avec le Gendarme à New York).
Premièrement, Louis de Funès est usé, malade et fatigué. L'acteur fait ce qu'il peut mais il ne parvient jamais à sauver cette comédie de la catastrophe.
Même chose pour le reste du casting: que ce soit Michel Galabru, Claude Gensac, Michel Modo, Guy Grosso, Maurice Risch ou encore Paul Préjean, personne ne vient sauver le film de la déroute annoncée.
Pourtant, l'idée de base n'est pas si mal. Cette fois, nos célèbres gendarmes sont chargés de former des collègues féminins.
Notre petite troupe doit ravaler leurs aprioris et leur machisme. Malheureusement, la formule ne fonctionne jamais. Pourquoi ?
Tout simplement à cause des gendarmettes de service, trop peu présentes dans le film et totalement inexploitées.
C'est d'ailleurs tellement vrai que Jean Girault trouve le moyen de les faire kidnapper ! Inutile de s'attarder davantage sur ce dernier opus, indigne de la saga et du talent de son acteur principal.
Note: 0/20
Note naveteuse: 17/20