Gangland 2010

genre: science-fiction, post-apocalyptique (interdit aux - 12 ans)
année: 2000
durée: 1h25

l'histoire: 2010, après la guerre nucléaire, les Etats-Unis plongent dans la violence. Aux mains de gangs cruels, les grandes villes sont des zones de non-droit, dont un virus décime les survivants. Mais un antidote existe. Lucifer, leader d'une bande armée, séquestre son inventeur dans le but de s'en réserver l'exclusivité.

la critique d'Alice In Oliver:

Le genre post-apocalyptique inspire toujours autant de séries B et donc souvent, des productions certes ambitieuses mais généralement trop fauchées pour tenir la route.
Ce qui donne souvent lieu à des nanars involontaires. C'est le cas de Gangland 2010, réalisé par Art Camacho en 2000, dans lequel on retrouve quelques acteurs habitués à sévir dans des bouses: Costas Mandylor et Sasha Mitchell sont censés former un duo de choc, en sachant que Coolio et Ice-T font une apparition mineure.

Voilà pour les hostilités. Après, Gangland 2010 n'a strictement rien pour lui, et ce, dès son introduction.
En effet, le début du film nous présente un monde ravagé par une guerre nucléaire. Le narrateur parle même d'Armageddon...
De ce fait, on s'attend à voir un paysage sombre et largement détruit... Et bien, pas du tout, les grandes villes sont intactes.

Mieux encore, les espaces verts sont encore boisés. Seule l'eau est empoisonnée et les rues sont à nouveau infestées par la peste. C'est d'ailleurs là l'enjeu de l'histoire.
Lucifer (quel nom ridicule !) est le gangster de service et kidnappe un scientifique pour que ce dernier lui prépare un sérum qui le rendrait invincible.
En vérité, Gangland 2010 est une copie de Cyborg (qui n'avait déjà rien de fabuleux). Même le méchant de service est un parfait sosie du bad guy dans le film avec Jean-Claude Van Damme.

Pour le reste, les acteurs sont inexistants. Sasha Mitchell et Costas Mandylor ne sont là que pour se bastonner avec d'autres mecs musclés, en sachant que même les scènes de combat ne sont pas correctement chorégraphiées.
Bref, rien à sauver de ce nanar fauché et dénué de tout intérêt.

Note: 0/20
Note naveteuse: 16/20