"Le travailleur est l'ennemi du pauvre"...certes, car il n'en a pas besoin. En revanche, la misère, une certaine misère, est indispensable à la bourgeoisie. Que cette misère soit interne, locale ou étrangère. Et pas seulement parce qu'elle permet l'industrie, la croissance économique du social ou de la charité. Car l'exploitation du pauvre est idéologique autant que rentable, créatrice d'emploi, etc, etc. Il est un facteur équilibrant. Mais il faut en limiter le nombre, le contrôler: à consommer avec modération.
Ce petit jeu nécessaire est bien exprimé par Patrick De clerck dans "le sang nouveau est arrivé", témoignage d'une vie parmi les SDF, ces bienfaiteurs involontaires des riches.