LA RITOURNELLE DU CHAGRIN
LA RITOURNELLE DU CHAGRIN
Ce vide noir dans ses yeux,
Donne cette beauté triste,
Lorsque l’être humain,
Blessé dans sa chair, coexiste
Avec son mal incurable si malsain,
C’est la blessure de son malheur insidieux…
Lorsque pour cacher son mal,
L’être transforme son personnage,
Il sort, le regard envahi d’un voile
Teinté de fausse gaieté, farde l’image
De ce mal douloureux et intraitable,
Il danse des heures, ses sueurs sont les larmes de son mal…
Les autres n’y voient que du feu,
Personne ne s’aperçoit de son mal affreux,
Ou bien, personne ne cherche à savoir pourquoi
Ce pauvre hère vibre jusqu’au bout des doigts,
Tout de son corps chavire, parfois, devient impudique,
De cette douleur rythmée par le tempo endiablé de la musique…
Il a beau tenté de chasser la malfaisante
Torture, jusqu’à se donner au premier venu
Sur la piste de danse surchauffée et brûlante,
Son mal intérieur incommensurable le paralyse, le met à nu
Il ne peut se laisser aller jusqu’au bout de ses désirs
Toutes ses belles envies sont barrées par sa douleur éternelle à partir…
C’est, cette femme, belle, désirable qui pleure sa chair,
Semble perdue dans la violence de son amour égaré pour l’enfer;
Le diable a su manipuler la vie de cette jeune femme, pour la trahir d’une vie
De mère heureuse, pas d’un frère, mais du gamin de son amour, en être la mère pour la vie;
Cet homme survivant, revenu d’on ne sait quelle galère, de l’âge de son père,
Trop amoureux, roulé voire bafoué par ce même diable manipulateur de l’enfer…
Entre, cette femme magnifique, merveilleuse, à la beauté sublime
Et cet homme survivant de plusieurs morts, déjà, un peu infirme,
Est née une histoire hors du commun, une histoire où tiré de l’abime,
L’homme survivant, sans cette femme, vit comme un mort-vivant, paie une dîme
Au diable comme à dieu, il doit survivre sans l’amitié, sans l’amour
De cette femme majestueuse; il possède en lui la certitude que l’amour…
L’amitié aussi, entre eux deux sera l’éternité de sa nouvelle vie,
Par répercussion, même leurs vies séparées par le temps et l’Océan,
Seront liées au-delà des temps, ancrées bon gré malgré eux, éternellement;
Les mois et les années ont déjà vu passé le temps sur leur aiguille de vie,
Mais même si passe, passe et repasse le temps sur la matérialité de leur vie,
L’homme sans arrogance ni impertinence, sait que cette femme est liée à lui éternellement…
Aussi, l’homme patiemment attend cette femme faite pour lui uniquement…
Pour cette femme, il est prêt à l’attendre d’amitié et d’amour, éternellement…Même virtuellement…Il sait que c’est elle qu’il attend depuis tout ce temps…Clo, il l’aime…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 29 Juillet 2011 à 18h30