En effet, les utilisateurs qui ont souscrit à des offres de 20 et 24 Mbps sur des lignes téléphoniques en cuivre n’ont reçu que 6.6 Mbps en moyenne. En outre, ce phénomène concerne pas moins de 75 % des foyers britanniques, le pourcentage des foyers avec des lignes traditionnelles en cuivre.
D’après le Directeur Général d’Ofcom, Ed. Richards, des millions de Britanniques payent une connexion dont la vitesse est la moitié de ce qu’on leur annonce dans les contrats. Cela s’explique, en partie, par le fait que les contrats restent vagues dans leur description du débit, utilisant des formules du type « jusqu’à 24 Mbps », au lieu d’une formulation directe et plus précise.
Les fournisseurs, de leur côté, avancent d’autres prétextes. Pour eux, ce sont les lignes téléphoniques en cuivre qui sont à incriminer. La preuve; les 22 % de foyers britanniques qui utilisent l’internet sur fibre optique reçoivent des débits beaucoup plus proches des chiffres affichés dans les publicités.
Face à ce dilemme, l’Ofcom a réagi en en instaurant un code de conduite, selon lequel, les fournisseurs seront tenus de communiquer la vitesse réelle que le consommateur recevra avant de signer le contrat. Virgin Media, BT, O2, et Sky ont déjà souscrit à ce code de conduite.
En Grande-Bretagne, la demande croissante pour le haut débit a été catalysée par la popularité des services de streaming vidéo, tels que YouTube et le iPlayer de la BBC. Cela a mis une pression énorme sur les infrastructures actuelles, et a rendu difficile la possibilité de fournir la vitesse affichée dans l’offre commerciale.
L’étude montre aussi que les clients les mieux lotis sont ceux qui ont souscrit à la fibre optique de Virgin Media et BT Infinity. Ces deux fournisseurs ont été capables de fournir des vitesses beaucoup plus proche de celles annoncées.