Dans une récente étude parue dans le Journal of the National Cancer Institute*, des chercheurs se sont penchés sur le rapport entre téléphones portables et cancer.
Leurs recherches ont porté sur l’observation de 3 catégories de personnes : des enfants et adolescents entre 7 et 19 ans, des personnes ayant été atteintes de tumeur au cerveau, ainsi qu’un panel sélectionné au hasard.
Les chercheurs ont ensuite évalué l’usage du téléphone portable chez ces personnes. Et les résultats sont les suivants : alors que 55% des enfants et adolescents utilisent régulièrement un portable, il n’apparaît pas de hausse significative du nombre de tumeurs : « Les enfants qui ont commencé à utiliser des téléphones portables au moins 5 ans auparavant n’étaient pas exposés à un plus grand risque que ceux qui n’avaient jamais eu d’utilisation régulière », soulignent les auteurs de l’étude.
De plus, en regardant de plus près le panel de personnes ayant été atteintes d’une tumeur cérébrale, ils concluent que ces derniers « n’étaient pas, de manière significative, davantage usagers de portable que les cas témoins ».
Une question peut cependant se poser : l’étude, qui a débuté en 2006, possède-t-elle le recul nécessaire pour établir des conclusions fiables ?
Des études qui divergent
Alors que l’utilisation du téléphone portable se généralise partout dans le monde (4,6 milliards d’utilisateurs) et dans toutes les tranches d’âges de la population, de nombreux scientifiques se penchent aujourd’hui sur les possibles effets des ondes sur la santé.
Régulièrement, des travaux de recherche tentent d’incriminer cet objet du quotidien en analysant ses effets - ou plus précisément l’effet des radiofréquences - sur le cerveau, le sommeil, le rythme cardiaque...
A ce jour, aucune étude n’a clairement apporté de preuves significatives pour établir les effets néfastes du téléphone portable. Cependant, le fait que le développement de certains cancers ne puisse être déterminé qu’au bout d’un certain temps, ne permet pas non plus d’écarter tout lien...
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a ainsi prévu d'évaluer les risques sanitaires de l’exposition aux radiofréquences d'ici à 2012.
Le CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer) est également en train d’examiner l’éventuel caractère cancérigène des téléphones mobiles.
Affaire à suivre... Ne raccrochez pas.
Source
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