En janvier, un pacte important a été passé. Le pacte du diable? Presque. Un pacte Galliani – Raiola. Après les brillantes opérations de mercato entre le mois d’aout et janvier, les deux génies du mercato ont renforcé leur collaboration : « Ramène-moi Fabregas et je règle le problème de Balotelli » Bon joueur qu’il est, Raiola a accepté le défi, le pacte. A partir de janvier, il a commencé à élaborer un dossier, un plan pour amener Fabregas à Milan. Approches, rencontres, voyages réguliers à Londres. Raiola prépare le terrain et approche Anderson, l’agent de Cesc …
Il comprend alors que l’opération est possible mais très difficile. Il commence donc à « travailler » Wenger. Le manager des Gunners sait très bien que son capitaine veut quitter le navire. Cela fait trop longtemps qu’il n’a rien gagné en club, il a 24 ans et veut évoluer dans un club à la hauteur de ses ambitions. En réalité, il ne pense qu’à son retour à Barcelone, club qu’il a quitté il y a 8 ans. Cela fait des années que Barcelone tente de le ramener en Catalogne, en vain. Fabregas coute très cher et puis il y a déjà Xavi et Iniesta qui règnent en maitre sur la ligne médiane catalane, le Barça n’a jamais jeté toutes ses forces dans la bataille afin d’engager Cesc.
Raiola décide donc de profiter de cette hésitation du Barça alors que Galliani reste muet et attend. En mai, Milan effectue son premier pas officiel, à l’occasion de la finale de Champions League à Wembley. Galliani et Allegri rencontrent Wenger, avancent une offre et obtiennent son accord : Arsène sait à quel point Barcelone est intéressé mais il n’a pas envie de leur faire de cadeau car les rapports sont tendus. On arrive donc au fameux pré-accord : 30M + Emanuelson, évalué à 8M. Il reste à trouver un accord avec le joueur et Milan choisi une stratégie particulière, parallèle.
Anderson est un agent de joueur, notamment celui de Witsel. Début juin, des négociations sont lancées même si en réalité, elle n’a jamais existé. Ce n’est qu’un leurre médiatique. Les médias se penchent parlent alors de Witsel et cela attire les clubs intéressés dont Benfica de Rui Costa, vieil ami de Galliani, qui achète le joueur pour 8M et lui offre un très bon salaire. Tout le monde est content et Raiola ne se prive pas de rappeler à Anderson qu’il l’a aidé pour cette affaire et que Milan est toujours très intéressé par Fabregas. Raiola arrache alors l’accord avec Anderson : 6,5M par saison pendant 5 ans. Si Barcelone n’agit pas, Fabregas rejoint Milan.
Depuis, c’est l’attente interminable pour tout le monde mais surtout pour Fabregas qui attend une offre du club de son coeur qui n’arrive cependant pas. Rosell est au courant de l’offre de Milan mais doit gérer un budget transfert assez réduit et sait que son équipe a besoin d’un attaquant et d’un défenseur. Voilà que Sanchez arrive et le budget est bien entamé… le club catalan offre 25M plus des bonus, sans trop de conviction. Peu à peu, Barcelone s’éloigne avec Guardiola d’abord et Rosell ensuite qui émettent l’hypothèse d’abandonner la piste Fabregas. De plus, le jeune n°4 catalan, Thiago Alcantara épate la galerie lors de l’Audi Cup et cela remet en question l’utilité de Fabregas au Barça. Galliani comprend que c’est le moment et accélère : l’offre n’est plus de 30M + Emanuelson mais 38M cash. C’est fait… ou pas! Wenger s’intéresse à Paloschi. Peut-être qu’il sera intégré dans les négociation, avec une petite réduction sur le prix ou autre mais ça ne change pas grand chose. Il ne manque que les détails, sauf surenchère de Barcelone. Fabregas n’a jamais été aussi proche de Milan… où il sera rejoint par Balotelli : un pacte, c’est un pacte.
Source : Milan7
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