Titre : La place
Edition : Folio / juillet 2010(114pages)
Quatrième de couverture : « Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui.
Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oublie des origines. Elle retrace la vie et la mort de celuiavertavait conquis sa petite « place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : »Les livres, la musique, c’est bon pour toi. Moi je n’en ai pas besoin pour vivre. »
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle ».
La figure paternelle, avec ses complexes, ses tics et ses manières finissent toujours par atteindre la progéniture. Ne serait-ce dans sa pensé, ou dans la manière dont pourrait se construire ses souvenirs.
Annie Ernaux avec ce petit roman couronné par le prix Renaudot 1984, nous raconte son père, depuis son enfance à sa mort assez soudaine, en passant par la distance qu’il a noué avec les livres, et le complexe d’infériorité qu’il a développé envers les gens dits cultivé.
De manière personnelle et intime, elle nous fait entrer chez ses parents, dans leur café-épicerie, là où elle a grandi. 110 pages de confidences, de confessions intimes comme dirait l’autre.
Le style y est doux, et agréable, même s’il est froid. Une lecture qui se fait presque toute seule, aussi parce que le livre est petit.
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