La formation en alternance consiste en une succession de périodes d’acquisition de savoir-faire en entreprise et de périodes de formation théorique. Il en existe deux types :
le contrat d’apprentissage,
le contrat de professionnalisation.
Ils ont chacun leur public et leurs objectifs.
Tous les cursus de formation peuvent être réalisés en alternance. Il existe plus de 1 300 formations répertoriées. Cela concerne des diplômes d’un niveau post-bac à bac + 5.
Le contrat d’alternance, passé entre l’alternant et l’employeur, est généralement un contrat à durée déterminée dont la durée varie selon le métier ou la qualification préparé. L’alternance couvre un éventail large de diplômes.
Le contrat d’apprentissage :
Pendant le temps de son apprentissage, l’apprenti alterne des périodes de formation théorique en centre de formation d’apprentis (CFA) et l’acquisition d’un métier dans l’entreprise avec laquelle il a signé son contrat. Le jeune est obligatoirement suivi par un maître d’apprentissage qui est, soit le chef de l’entreprise soit l’un de ses salariés.
Son rôle consiste à former l’apprenti de façon à ce qu’il acquière les compétences nécessaires à l’obtention du diplôme.
Le contrat d’apprentissage doit comprendre les éléments suivants :
Nom de l’entreprise
Nom du maître d’apprentissage
Nom de l’apprenti
Diplôme préparé par l’apprenti
Date du début du contrat et sa durée
Le nom du CFA où sont dispensés les cours
Le certificat médical préalable à l’embauche
Le salaire fixé pour l’apprenti
Le contrat de professionnalisation
Les périodes d’évaluation et d’enseignements généraux représentent de 15 à 20 % de la durée complète du CDD (150 heures minimum de la durée complète du CDD).
La formation théorique est dispensée par un organisme de formation ou par l’entreprise elle-même, si elle est dotée d’un service de formation.
Dans le cadre des contrats de professionnalisation, l’employeur a la possibilité de désigner un tuteur, mais non l’obligation.
S’il désigne un tuteur, celui-ci doit être choisi parmi les salariés qualifiés de l’entreprise. La personne choisie doit être volontaire et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins deux ans dans une qualification en rapport avec l’objectif de professionnalisation visé.
L’employeur peut aussi assurer lui-même le tutorat s’il remplit les conditions de qualification et d’expérience. Alors l’un ou l’autre ?
Un contrat d’apprentissage forme un jeune pour lui donner une qualification professionnelle. C’est une formation initiale.
Le contrat de professionnalisation vise l’insertion ou la réinsertion de personnes plus âgées. Dans le cas d’un contrat d’apprentissage, le chef d’entreprise aura affaire :
à des jeunes quelquefois un peu immatures : l’encadrement aura pour objectif de leur enseigner le comportement et les règles en environnement de travail,
à un contrat lié à la durée de la formation et sans engagement ensuite,
à une rémunération de 25 à 78% du smic en fonction de l’âge et du niveau de formation de l’apprenti à laquelle il faut ajouter tous les avantages perçus par les salariés CDI de l’entreprise : 13ème mois, primes etc.,
à certaines aides de l’Etat et/ou des régions, notamment l’exonération de charges sociales dans le cas de la signature de contrats supplémentaires par rapport à l’année précédente. Si elles respectent le taux légal d’apprentis dans leurs murs, les entreprises de plus de 250 salariés profiteront d’une baisse de leur taxe d’apprentissage et du versement d’une prime de 400 € /apprenti embauché.
Dans le cas d’un contrat de professionnalisation, le chef d entreprise aura affaire :
à des personnes théoriquement plus matures mais paradoxalement parfois moins souples que des apprentis,
à un contrat CDD / CDI et aux contraintes qui y sont associées,
à une rémunération de 55 à 100 % voire 110% du SMIC selon l’âge du salarié.
des aides possibles de l’Etat en réduction depuis 2008.