Le 21 juillet dernier, le Pérou est devenu le deuxième pays en Amérique du sud (après la bolivie) qui interdit la détention et l'exhibition d'animaux sauvages (espèces endémiques et exotiques) dans les cirques.
C'est en effet dans la nuit de ce jeudi 21 que le président Alan Garcia a signé la loi qui concrétise les efforts d'une longue campagne menée par l'association Animal Defenders International.
Quand on compare l'évolution de ces pays qui ont bien compris que les animaux ne sont pas des clowns avec celle de la France et de son pathétique arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d'utilisation des animaux vivants d'espèces non domestiques dans les établissements de spectacle itinérants, arrêté pondu par l'impayable ministère de l'Ecologie, des algues vertes et des aires d'autoroute, on reste frappé par l'autisme de nos technocrates.
Et on en vient à se demander si ceux qui, chez nous, décident de maintenir en prison de pauvres bestioles exilées et dressées, suant l'angoisse, quémandant une friandise à l'occasion, savent vraiment que les animaux sauvages ne naissent pas en animalerie et ne vont pas s'abreuver, quand les néons s'éteignent, dans une piscine en plastique bordée de simili arbres vendus à prix cassé chez Jardiland.