Le blog QRdressCode partage régulièrement des applications des codes 1D, 2D. Le plus souvent, il choisit des formes d’application marquées par leur esthétisme.
Voici deux images copiées à partir d’un de ces articles consacré au collectif Stupid. Un troisième code (Instagram) est présent sur le post. Les réalisations sont belles. Leur graphisme est stimulant. Mon logiciel de flashage reconnaît sans problème les images.
Et pourtant : au moment d’utiliser ces codes, devons-nous choisir le classicisme : l’agrégation de carrés noirs et blancs ou la couleur et le design ?
Choisir la forme du code 2D en fonction de l’usage
Après séduction et réflexion, je pense qu’il faut choisir la forme à utiliser suivant la cible et l’usage visés.
Si le propos est de type marketing direct, vente à distance. Si le support est un support à usage rapide – en particulier une affiche. Alors, il faut utiliser le code noir et blanc traditionnel. Au fil des mois, il est reconnu immédiatement par l’œil. Le carré noir dit valeur ajoutée au bout du flash. Bénéfice additionnel pour le consommateur à consulter en ligne.
Si le propos est ludique (ici un jeu, de la musique…). Si le support est moins exposé au zapping, requiert moins d’immédiateté dans la réaction. Alors, on peut risquer le code imagé.
Pour la performance des opérations de code 2D, pour la maximisation du retour, j’aurais tendance à jouer la sécurité.
Pensez au numéro vert à la graphie chartée, pensez à la position du bouton « Ajouter au panier » sur un site e-commerce… les zones et codes action sont le plus souvent normalisés. Chaque acteur profite du travail pédagogique effectué par ses concurrents et confrères. A choisir, et en vieux ROIste, je jouerai donc le carré noir.
Et vous ?