Par exemple, si je prêtais davantage attention à ma façon de me déplacer ? Ou encore, si pour m'éloigner des sentiers battus, je choisissais un hébergement éco-labellisé ? Voici quelques bons conseils à mettre dans ses bagages... à la clé, c'est autant d'économies réalisées.
- Et si j'optais pour un hébergement éco-labellisé ?
Les hébergements éco-labellisés proposent des prestations plus respectueuses de l'environnement (par exemple : en limitant le gaspillage de l'eau, du savon, de l'éclairage, ou bien en encourageant à conserver ses serviettes de toilettes plus d'un jour). De plus, les propriétaires proposent souvent des repas avec des produits locaux ou bio.
- Et si je préparais ma valise autrement ?
Je peux sûrement l'alléger un peu...
C'est bon pour mon dos mais aussi pour l'environnement car diminuer le poids de sa valise permet de réduire son impact en émissions de CO2. En voiture, par exemple, 100 kg de charge, c'est 5 % de consommation de carburant en plus et donc plus d'émissions de CO2.
Réduire de 15 kg ses bagages permet d'économiser entre 100 et 200 kg équivalent CO2 sur un vol Londres - Tenerife.
Je peux choisir des produits labellisés et non jetables
Pourquoi ne pas tester les produits cosmétiques de l'été(crèmes solaires, crèmes hydratantes, savons douches, shampoings...), qu'ils soient certifiés NF Environnement, portant le label éco-européen ou encore le label cosmébio ?
Si possible, j'évite d'emporter des produits jetables tels que rasoirs, lingettes... qui génèrent des déchets. Ces déchets seront d'autant plus nuisibles s'il n'existe pas de tri sélectif et de traitement sur le lieu de vacances. Si je pars à l'étranger où il n'existe peut être pas de système de collecte et de traitement des piles, j'emmène un chargeur et des piles rechargeables !
- Et si j'évitais le gaspillage d'énergie chez moi pendant mon absence ?
Je pense à débrancher tous les appareils électriques qui n'ont pas besoin de rester en fonctionnement : TV, chaîne Hi-Fi, ordinateurs, cafetières, four micro-ondes, réveil matin, lave-linge, lave-vaisselle... Et si cela est possible, je n'hésite pas à vider mes appareils frigorifiques pour ensuite les débrancher. Il faut savoir que de nombreux appareils électriques disposent d'une veille visible ou cachée. En les débranchant, j'évite ainsi une consommation inutile d'électricité. Même chose pour les appareils de production d'eau chaude. Inutile de laisser fonctionner le ballon électrique ou la chaudière, ils continuent à produire de l'eau chaude tous les jours alors que je n'en ai pas besoin. Je pense donc à les éteindre.
- Et si je me déplaçais autrement ?
La destination de mes vacances est trouvée mais j'hésite encore sur le mode de transport à adopter. Sachant que 72 % des impacts climatiques du tourisme sont dus au transport, pourquoi ne pas privilégier un moyen à faible émission de CO2 comme le train par exemple ?
Pour connaître l'impact des différents modes de transport, je teste le comparateur éco-déplacements de l'ADEME sur www.ademe.fr/eco-comparateur.
Et sur la route, si je pensais à lever le pied ? L'éco-conduite consiste à adapter sa vitesse aux circonstances, toujours dans un souci d'économie d'énergie mais aussi de sécurité routière. Attention aussi à la climatisation : elle peut entraîner une surconsommation de carburant de 10 % sur route et 25 % en ville. 10 Kms/h en moins sur l'autoroute, c'est jusqu'à 5 litres de carburant économisés sur 500 kms!
- Et une fois arrivé sur place, je reste irréprochable...
À la mer...
...en choisissant des laits solaires plutôt que des huiles, car ces dernières forment un écran à la surface de l'eau et ralentissent la photosynthèse des végétaux sous-marins.
...en jetant mes déchets dans les compartiments à tri sélectif prévu aux abords des plages.
...en préférant une vaisselle réutilisable pour les pique-niques tels que gourdes ou boites hermétiques plutôt que de la vaisselle jetable en carton ou en plastique.
À la montagne...
...en pensant à emporter un sac pour y mettre mes déchets pour les pique-niques ou randos, ou en les remettant dans mon sac à dos pour les jeter dans le bac approprié à mon retour de randonnées. Car en effet quand vient l'été, la neige fond : tout ce qui a été jeté pendant l'hiver se retrouve dans les pâturages et les rivières.
En 2008, pas moins de 17 tonnes de déchets ont été ramassées dans environ 50 stations lors des journées nationales de ramassage
Je me déplace autant que je peux sans ma voiture. A pied, à vélo, on a le temps de découvrir les paysages !
Je privilégie les produits locaux et de saison qu'offrent les marchés. Moins gourmands en CO2 en matière de transport, ils permettent aussi de découvrir de nouvelles saveurs.
- Et si je ne pars pas...
Dans mon jardin...
J'essaye le compostage de mes déchets pour produire de l'engrais naturellement. L'été est le moment idéal pour commencer ! Je privilégie l'arrosage le matin ou le soir, je pense à récupérer l'eau utilisée pour laver fruits et légumes ou l'eau de cuisson des aliments pour arroser les fleurs et les plantes.
Grâce au compostage, le volume de la poubelle diminue et l'apport organique obtenu est excellent pour mon jardin!
Ou bien encore chez moi...
Si j'ai trop chaud, la climatisation n'est pas pour autant forcément nécessaire. En effet, pour garder la fraîcheur chez soi, d'autres moyens marchent bien. Ai-je au moins pensé à fermer fenêtres et volets pendant la journée pour empêcher le soleil de pénétrer, à aérer la nuit en ouvrant les fenêtres en haut et en bas (avec l'effet cheminée, l'air chaud s'évacue mieux).
Bon à savoir : la généralisation de l'emploi de climatiseurs augmente la consommation globale d'énergie.