Brous : l'avenir lui appartient

Musicalement, j'en ai déjà pris des claques mais là, ça dépasse tout. Par où commencer ? Peut-être par une courte présentation, ce serait un début. Sophia Brous nous arrive des antipodes, Melbourne en Australie pour être précis. Accompagnée de nombreux camarades musiciens, elle s'est lancée dans la production d'un EP 3 titres que l'on peut écouter sur sa page Bandcamp. Son truc, c'est la pop-soul plutôt sixties. Pour être plus précis, on a affaire à un mélange de diverses influences qui vont de Shirley Bassey à Amy Winehouse (paix à son âme) en passant par Burt Bacharach et Ennio Morricone (rien que çà). Sa voix est exceptionelle et son style est ébouriffant. Des morceaux comme "Streamers" (dont vous pouvez voir le clip ci-dessous) ou "Way Up On The River" feraient une bande-son parfaite pour un James Bond. Bref, j'ai reçu un gros choc. La suite de l'histoire est déjà connue. Sa notoriété va franchir les frontières de son pays, la presse va s'emparer du phénomène, elle va être étiqueté, catalogué, comparé à Amy Winehouse ou à d'autres chanteuses du même acabit (on voit déjà les titres du style : l'une est partie, l'autre lui succède). Etoile filante ou nouvel  astre qui va briller pour longtemps dans l'immensité du ciel musical ? Quoi qu'il en soit, souhaitons à Sophia Brous bonheur et réussite, ce dont je ne doute pas, personnellement.