Lorsqu’on s’aventure à pratiquer le pilotage sur circuit, on prend (en principe) quelques précautions. Réviser sa voiture (si si…) puis la modifier pour quelle puisse subir le traitement parfois douloureux que son pilote (ou pseudo pilote) va lui infliger.
Passons rapidement sur les vérifications des niveaux de fluides (liquide de refroidissement, de freins, huile moteur et boîte) et autres filtres, fixations d’échappement… bref, un vrai petit contrôle technique. Focalisons-nous sur ce qui va pouvoir assez facilement vous faire gagner de précieuses secondes sur un tour. Je ne parle pas là de mettre plus de chevaux dans votre moteur mais de mieux passer la puissance au sol et les G en courbe. Et pour cela, les pneus sont un de vos plus précieux alliés !
Ca coute un rein… un bras…
Personnellement, lorsque je sors avec ma M3 E36 3.0 pour aller tâter du vibreur, je dois bien avouer que je regarde comment réduire la facture de la journée de plaisir qui s’annonce. Aussi, je peux comprendre que, dans la mesure où il n’y a rien à gagner lorsque l’organisateur ferme la piste, on préfère mettre des pneus « pas chers ». En plus, avec un pilotage pas trop agressif, il est possible de rentrer avec à la maison.
Oui mais… les puristes vont hurler. Et ils n’ont pas tort. La solution est alors d’avoir deux jeux de jantes. Un pour aller et venir au circuit, avec des pneus corrects et bon marché. Un autre pour le sport. Tiens, et pourquoi pas des Michelin ? Mais dans ce cas, y a-t-il une réelle différence ? Un pneu est-il aussi important que les gens du marketing veulent nous le faire croire ? La réponse est oui. La preuve.
MICHELIN Pilot Sport Cup+, Pilot Sport PS2 ou MICHELIN racing slick tyre ?
Pour commencer, quelle est la différence entre un Michelin Pilot Sport Cup+ et un Pilot Sport PS2 ? La précision mon bon monsieur ! En effet, lors des appuis, il est étonnant de voir qu’une correction au volant d’une 911 GTS équipée de l’un ou de l’autre des modèles de pneus n’a pas le même impact. Si avec le Sport Cup+ la voiture réagit, il n’en va pas de même avec le Sport PS2 et il faut une amplitude de volant plus importante pour arriver au même résultat. Le comportement d’ensemble n’est pas chamboulé (on n’a pas d’un coup plus de survirage avec l’un qu’avec l’autre) mais la progressive et la prévenance sont meilleures et sont mieux ressenties avec le Cup+. Pour mémoire, Michelin destine le Pilot Sport PS2 à des voitures sportives et un usage routier, le Pilot Sport Cup+ à un usage très sportif (circuit).
Et quand on découvre les slicks sur la 911 GTS, on passe dans un autre univers ! Mais attention : votre voiture pourrait ne pas s’en remettre car les contraintes qu’encaisse la caisse (!) sont nettement plus élevées et un arceau et des barre antirapprochement sont conseillés. De même que des sièges baquets si vous ne voulez pas jouer les danseuses en vous agrippant au cerceau… Quant à votre pilotage, vous avez le choix entre « propre » et « très propre ». L’absence de progressivité et le haut niveau d’adhérence ne méritent pas l’à-peu-près. Sinon vous aurez vite fait d’aller embrasser ce joli rail qui vous nargue. Hiiiiiiiiiiiii…. Boum… Aie… Pim-pom… Pimp-pom…
18, 19, 20 pouces ?
Autre éléments important, la taille. Oui, quoi qu’on en
Récréation en Michelin
La Wiesmann est virile, brutale. Un pilotage fin est requis mais à partir de là, elle arrive non seulement à suivre le rythme de la SLS, mais aussi à la rattraper…
La SLS, préparée par MKB est un régal de douceur (quand on sort de la Wiesmann, ce genre de ressenti est possible !). Bien aidée par sa monte de pneus (des rechapés Laurent… je plaisante !!!), elle est d’une progressivité incroyable. On arrive sur les freins, on place le nez à la corde et on laisse faire. Enfin presque ! Un peu de survirage ? il suffit de « garder du frein » jusqu’à la corde et elle l’enroule avec joie. Mon moniteur arrivait à faire de belles glisses avec cette SLS !
L’Alpina ? En fait, pour ceux qui connaissent le circuit d’Estoril et son très beau tracé, quand on arrive dans la chicane en montée, l’Alpina pratique « l’appel/contre appel » grâce à ces suspensions très souples. Les Michelin partent alors en fumée… C’est amusant à voir surtout quand on est assis dans la Gumpert Apollo !
Cette dernière est une brute sauvage. Monter à bord est déjà
Conclusion
Michelin démontre un savoir-faire évident issu de la compétition. Si vous le pouvez, des pneus spécifiques pour un usage sur circuit vous apporteront un plus en terme de précision et de plaisir de pilotage. Et en prime, la marque annonce que la longévité est aussi au rendez-vous, ce qui amoindri l’impact sur le budget ! Il ne vous reste plus qu’à nous faire partager votre expérience…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble