Magazine Culture
a y est!
J'ai des invitations à offrir à mes lecteurs.
Vous vous dites enfin, il nous offre quelque chose ce crevard de pow wow!
Il était temps, après presque un an et demi de blogage intensif, que l'on se rapproche vous et moi, afin de faire plus ample connaissance.
C'est normal après tout, boudiou.
J'ai eu pas mal de monde jusqu'ici, et devant le succès interplanétaire grandissant de ce blog, je me devais de décider quelque chose de concret et d'évènementiel pour formaliser ce succès, que je vous dois mes amis.
Comme je vous aime.
Si je pouvais, je vous ferais des bisous.
Surtout si parmi vous, y a des blondes d'un mètre quatre-vingts, mais passons.
Quoi de plus naturel donc, pour vous remercier, que de vous inviter pour une rencontre.
Oui mé j'avais pas assez de thunes pour organiser une réception dans un grand thôtel parisien comme le Crillon, c'est beau le Crillon, y a du marbre et des dorures toutes dorées partout chépassitavu, j'aimerais habiter au Crillon, et que même, le propriétaire du Crillon vienne me voir un jour et me dise "tiens pow wow, tu l'as bien mérité, je te donne mon Crillon à moi, installe-toi à demeure, tu es chez toi maintenant, tu pourras même traîner en chaussettes dans le grand hall, personne te dira rien, et même si des slips à toi traînent derrière une colonne en marbre, tu t'en fous t'es chez toi!". Oui mé personne me donne jamais rien à moi, et il va couler de l'eau sous les pontons avant qu'une âme charitable me donne son Crillon.
J'avais pas assez de thunes non plus pour faire une grande réception sur un yauchte tout blanc profilé comme un fer à repasser, amarré dans le port de Monaco. On aurait été bien. On se serait mis quasiment tous à poil et on se serait tripoté discrètement les uns les autres, mon rêve. On aurait largué les amarres pis on serait allé en pleine mer pour boire des cocktails avec des parapluies et du Champomy pour les enfants. Mais on tripote pas les enfants, je vous préviens, je serai intraitable sur ce point-là, pas touche. Après avoir devisé et rigolé de concert comme des malades au soleil, on se serait attablé à midi heure locale pour déguster des fruits de mer comme du surimi Herta par exemple, avec de la maillot de Super U. Comme ç'aurait été chouette. On aurait passé une belle journée.
Pas assez de thunes non plus pour vous inviter dans une galerie à un cocktail, où j'aurais pu en plus vous présenter quelques toiles de ma fabrication. Mais j'en n'ai pas assez pour faire une expo, et je ne pouvais pas non plus vous inviter à une réception au rayon peinture chez Casto, car même si y a tout ce qu'il faut là-bas, on se serait fait jarreter à coups de pompes dans le cul au bout d'un moment, c'est humain, le vendeur de chez Casto il est là pour vendre ses merdes, pas pour s'habiller en pingouin à gants blancs pour nous distribuer des petits fours, qu'on trouve au rayon électro-ménager chez Casto.
J'avais encore moins de thunes pour vous emmener pendant une semaine sur un paquebot de croisière (en plus, ceux que je dessine faut se méfier, c'est du léger, montez jamais dedans) sur le Nil pour aller contempler la révolution égyptienne par exemple, ou aux caraïbes pour aller planquer vos lingots, ou en Floride pour aller faire du shopping dans les boutiques de cocaïne. En plus j'ai le mal de mer, et j'aurais passé une semaine dans ma cabine à dégobiller dans des petits sacs, et à envoyer chier tout le monde en demandant qu'on me foute la paix, bordel quoi à la fin.
Non, je ne pouvais envisager toutes ces réjouissances sans aller braquer la Poste à côté de chez moi, et ils me connaissent à la Poste à côté de chez moi. Y a une caméra en plus. Et j'ai qu'une arbalète avec des flèches en mousse pour les enfants, à la maison.
J'ai dû faire plus simple, à mon grand regret.
Mais une invitation reste une invitation, foi de pow wow!
C'est pourquoi je vous invite ce samedi qui vient, vers midi, à découvrir Gmail.
Il sont gentils chez Gmail.
Ils m'ont envoyé cinquante invitations à offrir à des gens pour qu'ils découvrent leur messagerie à Gmail. Pour s'écrire si jamais on a des trucs à se dire. C'est pourquoi je vous invite chez Gmail. Pis si y a pas assez d'invitations, y a votre moteur de recherche, dans lequel vous tapez "gmail", et vous tomberez chez Gmail, sans avoir besoin d'invitation.
Je fais ce que je peux hein.
Je t'invite donc, ami lecteur, à m'envoyer un nimèle pour me demander une invitation pour m'envoyer des zimèles.
Pis si y en a qui sont pas contents, vous savez à quoi je vous invite?