Cet été nous avions prévu deux "chantiers" familiaux. Le premier concerne Clochette et son énurésie primaire nocturne. J'en avais déjà parlé par ici si tu as loupé. On s'était dit, à force d'en parler avec le médecin de famille, le médecin scolaire, la psychologue, tout ce beau monde, que cet été ce serait THE moment pour enlever les couches et voir ce qui se passe.
Et puis juin est arrivé… une première nuit sans couche mouillée… une seconde nuit… au final 3 nuits sur la semaine où la couche est sèche. La semaine suivante pareil. Je décide donc de commencer à coller des gommettes sur le calendrier pour se rappeler des nuits sèches. Le matin c'est à chaque fois la même euphorie pour la Clochette, genre celle du matin de Noël : elle sait rarement dire en l'ayant sur les fesses si la couche est mouillée ou non alors enlever la couche c'est comme déballer un cadeau. La couche mouillée la rend triste, on essaie de dédramatiser, on souligne les couches sèches précédentes et le fait que l'on est déjà très fier de ça. Pour la suite on instaure une règle : deux semaines de "gommettes" et c'est la quille, on enlève la couche… elle y est arrivée sans problème, la dernière couche a été portée le dimanche 3 juillet.
Depuis on a eu que deux "accidents". L'un a été fait dans une couche, lors de notre première nuit au Touquet. Car on a décidé de lui mettre des couches pour les dodos à l'extérieur. On lui a expliqué que c'était en cas d'accident, qu'il ne fallait pas salir le lit des autres et ça lui va bien comme explication, elle l'accepte vraiment comme tel et non pas comme une régression. L'autre accident a eu lieu à la maison, elle n'a pas été assez rapide ou suffisamment réveillée pour atteindre le pot posé à deux pas de son litet elle a fait en route… Et deux accidents par ce temps pourri, franchement ça fait du bien parce que les lessives quand il pleut c'est pas la joie !
J'ai quand même regardé hier l'émission des maternelles sur l'énurésie que j'avais enregistrée en janvier dernier et que j'avais gardé sous le coude pour cet été. Eh bien je suis bien contente que le problème d'énurésie de la Clochette se soit réglé aussi facilement car les témoins qui intervenaient parlaient de traitement médicamenteux, d'enfants âgés de 10-11 ans… Je souhaite bien du courage aux autres parents et aux enfants, j'en profite pour remercier tout ceux qui avaient commenté sous l'article précédent et je suis désolée de ne pas avoir de "trucs" à apporter aux autres parents qui étaient dans le même cas que moi à l'époque (je pense notamment à cette maman anonyme qui avait accouché prématurément à Jeanne de Flandres en 2005 et à la cousine de Mimie).
L'autre "chantier" concerne les nuits du Petidom et mon petit doigt me dit que ça ne va pas être si facile que ça !