Deux sujets reviennent tous les jours dans les médias en ce moment : la crise de l'euro (avec la Grece, l'Espagne, le Portugal, l'Italie ... la France ?) et la dette américaine. Dans les deux cas, ce qui préoccupent les marchés c'est l'impact potentiel sur l'économie mondiale. Or le problème n'est pas tant l'impact direct que l'impact sur la finance qui aura des répercussions sur l'économie mondiale.
Pendant ce temps, d'autres évènements économiques avec impact financiers ont lieu à travers le monde : des difficultés commencent à apparaître en Chine, l'Inde augmente ses taux d'intérêt pour limiter l'inflation, des problèmes liés à l'inflation apparaissent en Israël ... Tous ces éléments cumulés sentent la fumée d'un feu qui couve.
Pourtant, même si quelques voix s'élèvent pour dénoncer le système économique piloté par la Finance, elles sont rarement entendues. Car les dirigeants sont trop liés (volontairement ou non) à ce milieu, qui cherche à conserver le contrôle. On se croirait presque revenu en période pré-révolution française, où la reine s'était laissée aller à ces mots :
Le peuple a faim, car il n'a pas de pain ? Il n'a qu'à manger des brioches !
En reprenant les termes de notre Président, cela donne :
Le peuple a faim, car il ne gagne pas assez ? Il n'a qu'à travailler plus !
Mais là n'est pas l'enjeu. Il faut changer le système, comme cela avait déjà été dit lors de la précédente crise financière.
Or, force est de constater que rien ne s'est produit. Alors l'autre solution, plus radicale doit être envisagée : laisser la situation se dégrader pour aboutir à une implosion (ou une explosion) du système actuel.