Le 25 juillet, une employée a été licenciée par la chaîne de grande distribution Ed pour avoir volé des légumes « défraichis ».
Cette nouvelle réveille la polémique lancée il y a un mois par une affaire similaire concernant un employé de Monoprix, licencié pour avoir volé des légumes dans une poubelle. Face aux violentes réactions des médias et de l’opinion publique Monoprix a depuis réhabilité cet employé.
Ce qui interpelle ici, c’est d’abord la disproportion des sanctions engagées. Il est difficile de comprendre comment le « vol » (s’il est avéré) de quelques légumes destinés aux ordures peut nuire à l’entreprise au point que cela justifie le licenciement d’une employée.
D’autant plus que, d’après l’employée, ces légumes étaient destinés au repas de ses lapins !
La sanction est exagérée, cela ne fait pas de doute, mais face à une telle situation, la solution pour l’entreprise n’est pas non plus de fermer les yeux.
Celle-ci doit respecter la santé de ses consommateurs (et la loi) en évitant de mettre à leur disposition des produits avariés (pauvres lapins !).
Mais cela justifie-il la perte de telles quantités de nourriture dont en réalité une grande partie serait encore consommable ? L’employée licenciée par Ed dit avoir jeté quand elle travaillait « jusqu’à 300 euros de marchandises par jour ». Cela laisse à réfléchir : jusqu’à quel point la santé publique doit-elle être prioritaire ?
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