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SOS Mister X! Besoin urgent d’un fuoriclasse!

Publié le 28 juillet 2011 par Passionacmilan

SchweinsteigerGalliani : « Mister X? S’il vient, ce sera fin aout. Derby avec le Barça pour Fabregas? C’est un joueur d’Arsenal, il coute une fortune et en ce moment, ce n’est pas notre objectif. Schweinsteiger? Il a grandit ici, c’est le symbole du Bayern. Kakà? Opération très difficile liée au couts très élevés. Montolivo qui ne prolonge pas son contrat? Milan n’a rien à voir avec tout cela, on ne veut pas créer des problèmes à la famille Della Valle, puis on verra. » « E che cazzo!? » pourrait-être la réaction d’un tifoso moyen.

Heureusement que ça fait longtemps qu’on a compris que les déclarations de Galliani en période de mercato ne veulent rien dire! Revenons à la source du problème : l’AC Milan a laissé partir Pirlo à la fin de son contrat en juin 2011. Et il faut le remplacer avec un grand joueur. On le sait depuis longtemps mais le constat le plus frappant de l’Audi Cup est qu’il manque un grand champion dans le milieu de terrain. Pour le reste, il est difficile d’émettre quelconque jugement : il ne fallait pas s’attendre à de grandes choses après seulement deux semaines d’entrainement et de lourdes charges de travail dans les jambes de nos Rossoneri. Tout cela est parfaitement normal et les équipes italiennes ont toujours une différence de condition physique importante avec les autres équipes européennes qui reprennent les entrainements plus tôt et effectuent une préparation moins lourde (dixit des joueurs qui ont eu l’occasion de comparer). L’attaque est prête mais est peu soutenue par les milieux. Quant à la défense, elle a semblé beaucoup moins solide mais aucun défenseur est prêt physiquement et de nouveau, le milieu de terrain n’a pas suffisamment joué son rôle de filtre. Van Bommel a été au dessus du lot, Gattuso et Ambrosini ont montré des signes évidents de difficulté, Boateng n’est pas encore en forme et Emanuelson ne ressemble toujours pas à une mezz’ala. Seedorf a semblé en bonne forme, toujours présent dans le jeu mais avec les défauts qu’on lui connait.

On en revient donc toujours au milieu, le secteur névralgique. Milan a besoin de sang frais et surtout de qualité. Les tifosi plus impatients attendent déjà les dirigeants au tournant : un renfort de qualité est exigé pour justifier le départ de Pirlo. La piste Montolivo se fait de plus en plus chaude, la plus actuelle si on décortique un minimum les déclarations de Galliani : « On n’a jamais cherché à fond pour Montolivo mais tout est possible. C’est une des nombreuses opérations ouvertes » Montolivo serait déjà un bon renfort dans le milieu actuel milanais mais il n’est pas un fuoriclasse et encore moins Mister X. Il est très évident que la ligne médiane manque d’un pilier, un joueur qui peut guider ses coéquipier, créer et commander le jeu. En face, Schweinsteiger a donné la démonstration de ce qu’on attend de Mister X. La liste des prétendants ne cessent de diminuer : Hamsik s’est lui-même retiré (bien aidé par son président) mais encore faut-il savoir si Milan s’est réellement intéressé à lui. Pastore semble destiné à rejoindre Chelsea ou le PSG avec Milan pas du tout sur le dossier (tu m’étonnes, à 45M…). Ganso est aussi cher que Pastore, Aguero, Sanchez et Fabregas alors qu’il n’a absolument rien prouvé! Il reste deux fuoriclasse absolu et forcément les moins abordables : Cesc Fabregas et Bastian Schweinsteiger.

L’Espagnol est annoncé tous les jours à Barcelone alors que l’Allemand semble être blindé par le Bayern Munich. Néanmoins, il y a quelques signes d’ouverture de chaque côté. Commençons par Fabregas. Il n’y a plus aucun doute sur le fait que son futur sera loin de Londres. Demain pourrait être un jour décisif pour le futur de Cesc. Une délégation du Barça rencontrera l’agent du joueur et Arsène Wenger. Fabregas demandera à son club actuel de le libérer mais Arsenal continue à considérer l’offre de Barcelone comme trop basse. On est loin des 39M cash annoncés par la presse espagnole, Barcelone aurait offert une somme d’environ 26M en plus de bonus variables pouvant atteindre 13-14M pour arriver aux 40M réclamés par les Gunners. Le club londonien a besoin de liquidité, tout de suite. Du côté espagnol, Fabregas n’est pas une nécessité, comme l’ont laissé entendre Rosell et Guardiola. Après tout, pourquoi dépenser 40M pour un joueur dont le rôle est déjà très bien couvert? Demain, deux scénarios sont possibles : Barcelone augmente son offre et trouve un accord raisonnable avec Arsenal pour mettre un terme à la situation difficile vécue par le joueur. D’un autre côté, il y a la possibilité que le ton monte (on imagine Wenger très ferme), qu’Arsenal campe sur sa position et que Wenger décide de vendre le joueur au plus offrant. C’est à ce moment là que Milan entrerait en jeu avec une offre de 35M cash + un joueur, probablement Emanuelson.

En ce qui concerne Schweinsteiger, la piste est plus discrète. Hier, Galliani a été invité au restaurant par les dirigeants allemands. De quoi ont-ils parlé? Seulement une visite de courtoisie ou un sondage concernant Schweini? Impossible de savoir mais une telle rencontre réveille automatiquement la fantaisie. Le joueur lui-même a laissé planer le doute : « Moi Mister X? Je ne sais pas. Il faut le demander aux dirigeants. Moi j’ai un contrat avec le Bayern et ce n’est pas facile de m’acheter. Milan est une grande équipe, avec des joueurs de haut niveau et qui vise de grands objectifs mais pour le moment je suis au Bayern. On ne sait pas ce que réserve le futur. Milan est une très belle ville… »

A Milan, rien n’est impossible et l’équipe a besoin d’un grand champion pour être compétitif au plus haut niveau. Un grand milieu de terrain capable de créer le jeu et alimenter les attaquants. Les dirigeants se contenteront-ils de Montolivo en ligne médiane et d’un retour de Kakà comme milieu offensif? Difficile à croire quand on connait le gout de Berlusconi pour les achats éclatants et médiatiques. Néanmoins, face à la folie dépensière du football moderne, les dirigeants milanais pourraient décider de devenir plus raisonnables. Après tout, le secret de la victoire dans le football est d’avoir une équipe très soudée avec quelques fuoriclasse. La dernière preuve est arrivée de la Copa America où l’Argentine et le Brésil ont rapidement été éliminés malgré un taux de qualité technique exceptionnel. Une équipe très solide peut parfois rivaliser avec une équipe de grande qualité, notamment si on se rappelle de l’Inter de Mourinho contre Barcelone (même si ça ressemblait plus à de l’anti-foot qu’autre chose…). La force, l’intensité et la détermination peuvent contrer la qualité technique. Le football est un sport d’équipe et la juste équation est de trouver un équilibre entre la présence de grands champions, des génies capables de faire la différence fondus dans une équipe travailleuse, bien huilée et affamée de victoire. Acheter un grand joueur ne suffit pas s’il ne s’intègre pas dans le projet et le schéma tactique imaginé par un entraineur compétent qui a les idées claires. C’est pour cette raison qu’il y a la nécessité de recruter des joueurs avec des caractéristiques bien précises afin de compléter l’effectif. La qualité des individualités est multipliée par l’efficacité du collectif (voir Messi…). Tous ces concepts sont maitrisés par le staff technique et les dirigeants milanais. Cette théorie doit doit faire face à la réalité du mercato et c’est pour cette raison qu’il est si difficile d’obtenir la recette parfaite. Actuellement, il est impossible de comprendre quels sont les plans des dirigeants milanais. D’ici un mois, tout sera plus clair.

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