Quelqu’un crie.
Rassemblez-moi. Plus de mystère.
Seul l’effroi.
Qu’espères-
tu par les yeux
par le cœur
par l’âme. Va ton chemin
Ce qui
a péri précède. Le monde tournoie
une complainte.
Le vieux
Ezra Pound ressemblait
à une pomme desséchée avec
des poils de barbe
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Célébration lyrique de la
première fois. Tu songes à
Celan. Au 1/3 du fruit de
Reverdy. À l’éventail mallarméen
de Thomas (Henri). Au loyer
de l’image. Indexé sur l’indice
poétique. Ce que chacun dit (ou
non). Le rêve de la langue
grâce à la soustraction d’une bio.
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— le langage ne
guérit pas — veille le sans-nom [nous avions parlé de
l’immortalité — d’une longue vieillesse — des par-
fums brûlant dans la parole] —
Mathieu Bénézet, Jeunesse & Vieillesse & Jeunesse, avec trois portraits par Gilles du Bouchet, Obsidiane, 2009, pp. 33, 57 et 64.
Mathieu Bénézet dans Poezibao :
Bio-bibliographie, extrait 1, extrait 2, Mais une galaxie, extrait 3, extrait 4, extrait 5, extrait 6, lecture du Lundi des Poètes, La tête couchée de Brancusi (parution), La Terrasse de Leopardi (parution), extrait 7, Ne te confie qu’à moi, extrait 8, extrait 9, extrait 10, extrait 11, ext. 12, ext. 13
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