Emanation de cette extrême-droite occidentale qui parle à tout bout de champ de "l'islamisation" des pays occidentaux alors qu'il suffit de se promener dans nos pays pour constater qu'il n'en est rien, Anders Behring Breivik a pris le temps de théoriser sa haine et son "projet", simples : ramener l'Europe au Moyen-Age, afin qu'il puisse devenir, lui, le gueux, un "Chevalier". Chrétien "fondamentaliste" comme il y a ces islamistes donc fondamentalistes, mais qui, les uns et les autres, marchent allègrement sur les textes sacrés, blasphèment chaque jour en parole et en action puisqu'ils, idolâtrent, méprisent la personne humaine, le syncrétisme Breivik traduit en langage européen et occidental les sentiments et les obsessions des manichéens talibans : nous sommes envahis et nous perdons notre identité, la féminisation des moeurs et du monde est une folie ou pire encore, et, lâches guerriers, il faut tuer des civils sans défense. Ils prétendent s'opposer : ils sont identiques, et malades d'une haine de l'humanité dans sa réalité : diversité, différences, croisements, mélanges. Et en France comme ailleurs, des intellectuels très faibles nourrissent leurs délires. 66 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, nous sommes toujours trop gentils avec ces chantres des références et des "idées" du fascisme et du nazisme.