TEMPÊTE
Tempête
Le vent souffle fort dans ma tête
Lancinant lugubre il me fouette
Comme une étonnante tempête
Le sifflement du silence foule
Vibre et martèle ma tête
Mon sang morfil bat et coule
Froid ou chaud dans mes veines,
Il est celui de ma peine
Il cogne brûle, me glace et m’entête,
Rien, plus rien ne l’arrête,
Dans mon corps le chagrin est en fête,
Sa bile maligne si morbide en moi, coule…
Mon âme est en vertige permanent,
Mon esprit si clair compte le temps,
Le temps passe et il me prend, me tend
Devient mauvais, sinistre et malfaisant,
Cela fait déjà trop, trop longtemps
Que cette jeune femme je l’attends
Je l’aime tellement, trop hors du temps
Je lui écris je lui parle je pense à elle tout le temps
Je ne sais même plus si elle m’entend, me comprends
J’ai toujours l’impression que le diable, Satan
M’a sorti de la mort pour que je vive éternellement
La souffrance d’une mort vivante vécue sans amour, spirituellement
Et puis, soudain le miracle, son appel au secours s’est affiché sur mon écran…
Je sais que j’ai bien fait de t’attendre…tout mon être t’attends…
Viens Claudia à présent c’est le moment…tu comprends ?
Je t’attends…
Georges Adrien PARADIS le 15 juin 2009 à 17h30