Écrit par casafree
Une "opération de contrôle-surveillance-répression des infractions à la circulation routière" a été lancée le 6 juin sur trois principaux axes routiers camerounais par le secrétaire d'Etat à la gendarmerie.
Le bilan, explique le communiqué, "montre à suffisance le degré d'incivisme des usagers de ces axes et combien la vie des populations est menacée au quotidien sur nos routes".
"Cette campagne, baptisée Semaine routière de la gendarmerie nationale, qui allie la sensibilisation à la répression sur le triangle Yaoundé-Douala-Bafoussam-Yaoundé, tristement connu sous le nom de triangle de la mort, a été instituée dans le but d'inciter les usagers de la route à adopter une conduite responsable", selon le communiqué.
Pour Jean-Baptiste Bokam par ailleurs, "le paiement des amendes, en application des articles 606 et suivants du code de procédure pénale, a été également institué pour dissuader les délinquants routiers et combattre tous comportements déviants ainsi que tout autre facteur susceptible de réduire l'attention nécessaire à la conduite".
Au chapitre des infractions constatées, figurent l'excès de vitesse, le défaut ou non port de la ceinture de sécurité, le non-respect des signalisations routières, le défaut de pièces à la circulation des véhicules (permis de conduire, carte grise, assurance, visite technique...), le mauvais état technique des véhicules, la consommation d'alcool ou stupéfiants, l'utilisation du téléphone portable au volant, etc.
Entre 1.000 et 1.200 personnes en moyenne meurent chaque année sur les routes du Cameroun dans des accidents de la circulation depuis environ 7 ans, selon les statistiques publiés au mois de juin dernier par le ministère des Transports.
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