Magazine Politique
François Hollande veut manifestement transformer la présidentielle 2012 en un referendum au sujet de Nicolas Sarkozy. L'opinion le suivra-t-elle sur ce chemin ?
L'électorat élimine maintenant souvent plus qu'il ne choisit.
Les campagnes négatives diabolisant un candidat deviennent donc un atout de 1ère envergure. Ces campagnes négatives impactent d'autant plus qu'elles interviennent très en amont.
Dans la dernière ligne droite, leur impact est minoré par la multiplication des messages qui se neutralisent mais surtout par le doute qui saisit alors l'électorat entourant ces campagnes d'une connotation purement manoeuvrière et non pas de " saine révélation ".
C'est l'axe choisi par François Hollande actuellement.
L'opinion est-elle prête à suivre ce chemin ?
Pas sûr. La présidentielle est un enjeu de pouvoir et non pas d'humeur. L'opinion attend des propositions et se déterminera en conséquence sur ces bases a fortiori en période de crise économique et financière.
Ce qui compte c'est le temps à venir et pas seulement son mécontentement sur le temps passé.