Après quelques semaines de pause, me voici donc de retour avec un nouveau film pour le défi Steampunk lancé par le Lord voilà quelques temps déjà. Pour l'occasion, j'ai revu le long-métrage réalisé par le talentueux Matthew Vaughn (à qui l'on doit notamment les jubilatoires Kick-Ass et X-Men First Class), Stardust, le mystère de l'étoile, tiré du roman éponyme de Neil Gaiman.
C'est rien de dire que j'aime ce film (quel plaisir de retrouver des acteurs tels que Michelle Pfeiffer (soupirs...) et Robert de Niro dans de vrais bon rôles !), et le revoir à l'occasion du défi Steampunk n'a vraiment pas été une épreuve. Bien au contraire ! Je le trouve toujours aussi merveilleux.
Même si ce long-métrage relève avant tout de la Fantasy, avec sa cohorte de sorcières, de princes et autres animaux fabuleux, certains points pourraient faire penser à du Steampunk, notamment toutes les scènes introduisant le capitaine Shakespeare (R. de Niro) et son équipage, chasseurs d'éclairs de leur état. Parce que, vous l'avez compris, le Caspartine n'est pas un vaisseau comme les autres (Eh oui, on est dans du Neil Gaiman pur jus). Porté par un splendide dirigeable(1), le bateau peut s'envoler jusqu'aux nuées où l'orage fait rage ; c'est là que les marins d'un genre particulier peuvent récupérer la foudre, source d'un trafic visiblement lucratif. Lors de ces opérations à risque, le capitaine et son équipage se protègent des éléments grâce à des Goggles(2) du plus bel effet. Le Caspartine, vaisseau magnifique au métal riveté(3) parfois rouillé, recelle en son sein de splendides engrenages(4), et des manomètres(5) à foison, et est une formidable machine à la technologie totalement uchronique(6). En effet, même si ce n'est jamais dit (oui, aucun personnage ne s'exclame : "Oh ! Nous vivons à l'éré victorienne !"), mais les personnages du monde de Mur (c'est le nom du village du personnage principal) vivent dans l'Angleterre de la fin du XIXème siècle(7), et Londres est évoqué avec nostalgie et envie par le raffiné capitaine Shakespeare.
Comme vous l'avez compris, Stardust n'est peut-être pas un film totalement steampunk, mais le Caspartine est d'une telle beauté que tout amateur du genre ne peut passer à côté.
note : (ça n'a pas changé)
manomètre : 70%
A.C. de Haenne