Dans le cadre de la réforme de la dépendance, la ministre des solidarités et de la cohésion sociale a lancé un appel à projets sur la prévention de la perte d'autonomie grâce à une activité physique et sportive adaptée.
L'activité physique élément de prévention de la perte d'autonomie
Le 13 juillet 2011, le sénateur André Trillard remettait au gouvernement son rapport sur "la prévention de la dépendance des personnes âgées". Dans ce rapport, le sénateur émet 10 recommandations et propositions visant à "définir une nouvelle politique de prévention de la dépendance des personnes âgées fondée sur des principes et des actions partagés par l'ensemble des personnes auditionnées".
Prenant acte de ces recommandations, la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot a lancé hier un appel à projet "consacré à l'organisation d'une offre d'activité physique et sportive adaptée, destinée aux seniors en voie de fragilisation, pour leur permettre de préserver ou de maintenir leur autonomie".
Plus concrètement il s'agit d'étendre l'offre actuelle aux personnes âgées, peut être, moins sensibilisées, ou "en situation de sédentarisation, d'isolement ou de fragilité" détaille le communiqué du ministère.
Des projets innovants et reproductibles
Les entreprises volontaires ont jusqu'au 25 septembre 2011 pour remettre leur dossier de candidature à la direction générale de la cohésion sociale. Pour être sélectionnés les projets devront répondre à deux objectif précis, être innovants, et surtout reproductibles.
L'ensemble des documents sont téléchargeables sur le site officiel du gouvernement : dependance.gouv.fr.
Le comité de sélection composé d'experts et représentants du ministère de la cohésion sociale, du ministère de la santé et du ministère des sports rendront leur verdict le 20 octobre 2011. Au total cet appel à projet sera financé à hauteur de 700 000 euros par le Fonds d'innovation et d'expérimentation sociale (FIES).
Pas de décisions avant septembre
Initialement prévues pour ce mois de juillet, les prévisions et premières moutures de réformes ne seront pas annoncées avant septembre, a déclaré l'Élysée, le 13 juillet dernier. "Au vu de l'ensemble de ces contributions issues du débat national, le président de la République et le gouvernement annonceront les mesures retenues dès la rentrée de septembre prochain" précise ainsi le communiqué.
Parmi les raisons évoquées à ce report, le coût de cette réforme, problème encore loin d'être résolu, semble en être la principale.
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