Zaz, moi je la prends ta limousine…

Publié le 27 juillet 2011 par Swann

P*tain, j’ai interviewé…ZaZ…

Aïe chérie, me suis-je dit (ouai je comble mon manque affectif actuel en m’appelant moi-même chérie), je sais que c’est dur, mais faut le faire. Il ne s’agit pas de ton blog, mais de NRJ. (et puis oui, il faut savoir aussi que parfois je me parle toute seule…un de mes profs au collège le faisait aussi, et il disait « je suis le seul interlocuteur qui me comprenne vraiment »…Ceci dit il n’a pas tort…qui mieux que Moi, peut me comprendre ? C’est un beau sujet de philo ça, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas tellement le propos)

NRJ-ZaZ : Re-Aïe… …Deux mots proscrits de RockNfool. Mais n’ayons pas honte, oui pour le compte du site de NRJ j’ai dû subir vingt minutes d’interview avec…petit soupir théâtral...ZAZ.

Qu’est-ce que j’en ai tiré ? Pas grand-chose à vrai dire.

Sympathique ? Ouai sans doute.

Casse-pieds ? Non pas tellement…

Ben alors pourquoi n’ai-je pas kiffé ? J’aurais pu, parce qu’au début tout semblait pas trop mauvais. Elle avait l’air presque gentille la demoiselle. Mais en fait, une phrase a tout cassé :  « on dit que c’est la crise du disque, mais j’ai quand même vendu un million d’album« .  Là, mes années écoles primaires et collèges en ZEP sont remontées d’un coup. Dans ma tête, je me fais un mini-film ou je suis l’héroïne, je me vois me lever de ma chaise, envoyer valser mon dictaphone, et lui balancer « mais ta gueule pov’meuf, t’es juste un produit marketing, qu’est ce que tu racontes! ».

Mais je ne l’ai pas fait.

Parce que je suis une gentille fille, un peu pro quand il le faut (enfin qui essaie…je fais genre quoi ). J’ai donc peut-être  levé un sourcil, et fait mon plus beau sourire de ravissante idiote qui partage à trois cent pour cent son avis. Mais oui bien sûr, il n’y a pas de crise du disque, l’industrie de la musique va très bien…et moi je veux crever la main sur cœur…oui bien-sûr. Vous voulez lire l’interview de ZaZ ? Allons-y là voila. Enfin elle est à retrouver  sur le site de NRJ.

J’ai aussi rencontré Melismell. Tout le monde dit (et tout le monde n’a pas toujours raison, souvent même il a tort), que c’est une sorte de « Nouvelle Zaz »…Comme si Zaz avait révolutionné la musique, et apporté quelque chose d’absolument géniale et magnifique. Au passage, j’aime pas beaucoup sa musique non plus à Melissmell, mais j’ai eu un petit coup de cœur pour la personne. Grande gueule oui, mais qui pense un minimum ce qu’elle raconte.

J’ai voulu savoir ce qu’elle en pense de cette comparaison selon moi fausse, entre Melissmell et Zaz : «  j’ai rien contre cette personne, mais ça peut vite gaver quand on te parle que de ça, alors que tu existes avant elle. J’avais déjà mon public, mais pas un très grand succès, et puis tant mieux parce que j’ai peur des feux de pailles. Mon album aussi a été enregistré avant la sortie de l’album de Zaz et mes chansons existaient déjà depuis trois ans. D’autre part j’ai tout composé toute seule, et même si j’ai fait appel à un parolier récemment c’était un ami de longue date qui partage mes points de vues. Je ne pourrais pas chanter les choses qu’elle chante, et je n’ai pas les mêmes visions qu’elle. Donc pour moi, non ce n’est pas comparable. Après oui, on a un côté un peu roots, on fait parties de la même génération. Mais il y a de grosses différences j’ai fait l’école de la vraie rue, celle ou si tu ne chantes pas et tu ne fais pas ta manche, et ben tu finis putain. C’est ça la grosse différence entre une Zaz et une Melissmell. Quand tu vis dans la rue, et que tu fais la manche, tu en as honte, donc tu ne fais pas ta pub dessus, moi ça me dérange donc qu’on me compare à Zaz et qu’on me dise qu’elle aussi est une chanteuse des rues« .

Dans ta gueule ! oups…mes années de ZEP qui sont revenues soudainement.