Après une petite sieste, nous sommes arrivés à Arandal. Ce n’était pas une destination que nous avions sélectionnée, mais l’arrivée est port est agréable. Nous nous sommes garés à l’entrée de la ville et en quelques minutes nous sommes arrivés au centre.
Côté historique, Kristian IV voulait transférer tous ses habitants vers Kristiansand, mais à la manière des albigeois, les villageois ont su résister. Arandal a dû sa prospérité à l’exportation du bois (notamment vers Londres après le grand incendie de 1666), mais il ne semble rien en rester de cette industrie. D’ailleurs en 1863, Arandal a également subit un fort incendie mais a su reconstruire un centre qui a du cachet. Avant cet incendie, Arandal était surnommée « la petite Venise », mais cela reste difficile aujourd’hui d’y voir une quelconque relation – Comachio, d’accord, mais Arandal… peut-être avec beaucoup d’imagination.
Une bonne surprise nous attendait en rentrant de notre promenade : nous n’avions pas une seule fois rencontré de français en camping-car depuis notre départ, et là nous faisons mieux : nous croisons des tarnais en camping-car ! Nous allons tout simplement les saluer et bavarder avec eux. Ils nous racontent qu’ils ont fait la Norvège 6 fois en 30 ans, que c’est leur destination préférée. Ils détectent que nous n’avons pas l’accent du sud – mais le monsieur a une bonne tête de Viking ;o) Ils nous disent que le Sud de la Norvège, c’est un peu la côte d’azur de la France, on paye à chaque coin de rue, c’est fatiguant. Par contre, ils nous confient que le Nord, c’est pas du tout cela et que c’est très adapté aux camping-caristes. Nous leur donnons l’adresse de notre site et nous saluons, espérant les croiser de nouveau un peu plus loin.
Nous avons dormi là bas, mais ce fut le bordel toute la nuit jusqu’à environ 4H, on s’est fait pisser sur le camping-car du haut des remparts vers 3H du matin par quelqu’un d’ivre… Grrrr !