Dans le fond, DSK n’a jamais été le favori des citoyens mais celui des milieux économiques et des chefs d’entreprises, les citoyens manipulés par la presse, elle-même tenue d’une main de fer par les ténors du CAC40, qui ont fait croire aux électeurs pendant des mois que cet homme était un socialiste soit disant proche du peuple, ont bien réussi leur coup jusqu’à ce qu’il détruise tout, en se jetant sur une femme de chambre pour abuser d’elle dans un Sofitel New-Yorkais.
Le fonctionnement est pourtant simple, le matraquage médiatique est une arme imparable du pouvoir, à force de manipuler la presse et l’information on parvient à faire avaler des couleuvres aux plus grand nombre qui finit par répéter bêtement ce qu’on lui assène à longueur de temps.
DSK est de Gauche parce qu’il appartient au groupe Socialiste, mais il n’a jamais véritablement agi en faveur de ce peuple qui croit voir en lui un homme de gauche, bien au contraire, nanti, arrogant riche et fier de l’être, il s’est démarqué en donnant le sentiment qu’il se préoccupait des gens qui souffrent alors qu’il ne faisait que favoriser des axes économiques qui allaient en faveur de ses sponsors.
Peut-être faudrait-il que les citoyens comprennent enfin que ceux qui gouvernent un pays ne sont pas ceux auxquels on pense, peut-être faudrait-il que les citoyens réalisent que nos représentants politiques ne sont que des marionnettes, que la partie visible de l’Iceberg et que ceux qui se cachent sous la surface sont des hommes d’affaire puissants, représentant des banques, des assurances, des laboratoires, des industries et qui agissent en sous-marin. On comprend alors pourquoi DSK était un homme puissant, guide économique hors pair, il était donc le favori d’une élite silencieuse et celui d’un peuple aveuglé en permanence par celle-ci.
Aujourd’hui, DSK tombe de haut, sa victime a livré sa première interview télévisée et quoiqu’il arrive, sa carrière politique est belle et bien terminée.
Le peuple, témoin de ses frasques, qu’il s’autorisait grâce à ses nombreuses protections, le lâchent, tout comme ses protections, qui ne peuvent plus se cacher derrière un « malade sexuel » bien capable de sauter sur toutes les femmes qui passent à côté de lui. Comme une sorte de tique tombant systématiquement sur sa victime pour lui pomper le sang, puis une fois sa vile besogne réalisée, il se détache et cherche une nouvelle hôtesse, et ainsi de suite. Un tel prédateur sexuel n’a pas sa place dans l’espace public.
La description de l’attaque par la femme de chambre Nafissatou Diallo qui jure devant dieu qu’elle n’est pas une prostituée comme l’affirmait la défense, est lourde de conséquences, car elle montre un homme violent, brutal et totalement irrespectueux envers les femmes. Elle a peur, elle l'avoue, elle a peur d'être assassinée par cet homme puissant, si puissantqu'elle ne désire qu'une chose, qu'il aille en prison pour son crime et qu'il paye comme n'importe quel criminel sexuel.
Comment peut on imaginer une instant, un homme qui se jette sur une femme en l'agrippant par les seins ? Puis qui la jette par terre en la tenant fermement par le bras, au point de lui froisser un ligament, mais qui est véritablement cet individu qui était il y quelques semaines encore, le favoris des sondages pour devenir le président des Français ?
Il n’y a qu’une chose à dire, on l’a échappé belle.
Nous vivons une époque formidable…