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Left Bank

Publié le 26 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h40

l'histoire: La vie de Marie, jeune athlète, bascule lorsqu'elle est contrainte de cesser ses activités sportives à cause d'une infection. Elle emmènage alors chez son petit ami Bobby. Mais Marie commence à s'interrroger sur Bobby lorsqu'elle découvre que la précédente locataire a disparu quelques semaines auparavant.

la critique d'Alice In Oliver:

Souvenez-vous... C'était en 2009, un film d'horreur venu du froid, plus précisément de Suède, un certain Morse, de Thomas Alfredson, renouvelait le genre vampirique.
C'était désormais une chose évidente: Hollywood n'était plus capable de sortir des films d'horreur ambitieux, la faute à de trop nombreux remakes ou de suites inutiles.
Il fallait désormais compter avec le cinéma européen, Morse lançant enfin les hostilités.
Mais il va falloir également prendre en compte une nouvelle référence, j'ai nommé Left Bank, réalisé par Pieter Van Hees en 2008. Le film est sorti récemment en dvd en France. Il aura donc fallu deux longues années pour voir cette petite perle horrifique venue de Hollande, arriver dans nos bacs. Oui, comme je l'ai déjà précisé, il y a eu Morse.
Mais désormais, il va falloir s'intéresser de très près au film de Pieter Van Hees, dont c'est le premier long-métrage.
Attention, SPOILERS ! Le film s'intéresse de très près à son personnage principal, Marie (l'excellente Eline Kuppens), une athlète de haut niveau.
Cette dernière s'est réfugiée dans son sport et semble avoir peu de contacts avec le monde extérieur. Toute sa vie se concentre donc sur l'athlétisme, sur les compétitions et ses performances.
En dehors de cette vie en apparence bien réglée, Marie a également une relation amoureuse avec un jeune homme étrange, Bobby.
Mais un jour, Mary tombe malade. Elle souffre d'une infection et son médecin lui fait arrêter la compétition pendant plusieurs mois. Pour Mary, cet incident est une véritable tragédie.
Sa vie n'a plus aucun sens et elle commence à se replier sur elle-même. A partir de là, Pieter Van Hees ne va cesser d'entraîner sa jeune héroïne dans la spirale de l'horreur, et ce, à travers une ambiance froide, noire et terriblement glauque.
D'ailleurs, la mise en scène de Van Hees n'est pas sans rappeler les premières oeuvres horrifiques et fantastiques de Roman Polanski.
Par certains aspects, Left Bank fait parfois penser au superbe Répulsion. C'est dire la qualité de ce premier long-métrage. Ici aussi, il est question de transformations physiques et psychologiques, mais je n'en dirai pas plus sur les suites de l'intrigue afin de ne pas vous gâcher le plaisir !
Mais la nouvelle référence horrifique se trouve désormais sous vos yeux, et elle se nomme Left Bank.
Note: 16/20


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