Année des patients et de leurs droits

Publié le 26 juillet 2011 par Lesmutuelle

Alors que la signature d’une nouvelle convention médicale anime actuellement toutes les discussions, il convient de ne pas oublier les patients. En effet, les patients doivent constituer le moteur principal du système de santé sur le territoire hexagonal. A cet égard, il convient de souligner que les mutuelles santé prennent énormément en considération la situation des patients. Toutefois, il est aujourd’hui très difficile pour une mutuelle santé de se faire entendre dans la mesure où elle ne dispose naturellement pas d’une force de discussion politique suffisamment grande. C’est pourquoi, la Mutualité Française qui représente quasiment la totalité des mutuelles santé présentes sur le territoire hexagonal s’efforce actuellement de rassembler ses forces en présence afin de peser davantage dans le débat public. Il s’agit d’ailleurs d’une prétention parfaitement légitime au regard de la place de chaque mutuelle santé dans l’environnement de la protection sociale en France. Cependant, la prise en considération des patients mais également de leurs droits est trop souvent oubliée dans l’univers médical sans qu’il faille accabler qui que ce soit.

Dès lors afin de remédier concrètement à cette problématique, la Secrétaire d’Etat chargée de la Santé soutien pleinement la mise en place un dispositif de labellisation intitulé « 2011, Année des patients et de leurs droits » : « Le premier droit c’est de connaitre ses droits, or, plus de 70% des usagers déclaraient dans un sondage réalisé en septembre 2010, ne pas connaître leurs droits. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cet état de fait. » Il s’agit d’une remarquable initiative qui a d’ores et déjà permis de délivrer cinq labels nationaux depuis le début de l’année 2011. Il appartient effectivement aux pouvoirs publics et plus globalement à l’ensemble des acteurs du secteur médical de prendre conscience que la prise en compte des patients constitue une impérieuse priorité. Or, il convient de reconnaître que depuis quelques temps les enjeux partisans ont provoqué une cassure significative en matière de reconnaissance des droits fondamentaux d’un patient soigné sur le territoire hexagonal.