Examen du modèle OSCAR (1)

Publié le 26 juillet 2011 par 000111aaa

Je m’attelle aujourd’hui au début de la rédaction d 'une analyse du modèle OSCAR . Cette analyse ne se présente pas du tout comme exhaustive et ne s' intéresse qu 'à certains de quelques éléments qui me semblent les plus importants … C ‘est mon choix :je préfère en avertir mes lecteurs ….Nous avons tous nos petites préférences , nos petites manies , etc. et surtout un temps limité pour s 'y consacrer   ..SOYEZ DONC ASSEZ AIMABLES POUR ME PRENDRE TEL QUE JE SUIS !

1 :   MA COMPREHENSION DES INTENTIONS DE L 'AUTEUR

Je dois dans un rappel préliminaire de l' état des lieux signaler qu’ aucune des théories scientifiques actuelles sur un MODELE DU TOUT ne part d'une hypothèse ex nihilo  . C’est-à-dire qu'elles présupposent un état antérieur et "ne partent pas de rien" . Elles proposent parfois un mécanisme pour l'origine de l'énergie ou de la matière. On peut les qualifier alors si l' on veut de spéculations scientifiques proposant une première cause d'un autre type que le Divin .I l peut arriver également ( et c est le cas   presque général ) que des «  prémisses » soient définies   pour un  « mécanisme de démarrage » d’univers (ces «  prémisses » sont proposées parfois de manière « impérative »!) et que l 'on s appuie ensuite   sur certaines caractéristiques définies expérimentalement du « paysage » de notre univers actuel   pour essayer de revenir en arrière vers le PASSE ( par récurrence en quelque sorte ) …. LE MODELE OSCAR   me parait s’ inspirer de cette méthode : concilier les observations sur le TOUT ,notamment les observations cosmologiques ) avec «  des   prémisses » sur le «  RIEN » ! …Et en ce sens on peut tout à fait comprendre que l 'auteur ( Dominique MAREAU ) tente de faire le « pont »  entre le holisme et le réductionnisme et meme revendique ce droit ….. Mais d’un point de vue strictement physicien   , déterminer les motivations initiales d 'un auteur , fussent elles du ressort de la Logique «  pure » peuvent ne présenter d intérêt que pour les épistémologues ….Comme je ne suis pas membre adhérent de l’Ecole de Copenhague et du genre «  tais toi et calcule !Tu verras que ça marche ! » , aux intentions de notre auteur je réponds donc franchement : «  Allez y ! Pourquoi pas !? Et si vous réussissez à les convaincre par vos «  preuves » …ALORS BRAVO ! »

2 : ANALYSE DU DEPART DU MODELE

2-1 :L' HYPOTHESE FONDAMENTALE ET SA DEFINITION MATHEMATIQUE

Mes rares lecteurs de l été ( probablement à peine plus de 10000_11000 pour juillet en comptant les deux blogs ) vont sûrement «  rouscailler » et meme pester que je propose un peu de mathématique à lire !   Le modèle OSCAR   se bâtit (je cite l auteur ) à partir  DE L EXISTENCE INITIALE « d'espaces-oscillants chaotiques 1D non connexes et de symétrie C2. ».

Cette définition m a entraîné dans un   début d’ incompréhension   de la définition de l auteur et je m’en explique ……

I l existe en Physique des quantités de phénomènes oscillatoires /sans vouloir vous renvoyer en facc lire les règles des   vibrations matérielles mécaniques et des vibrations électromagnétiques je vous demande un peu d attention …… Voici le copier coller fidèle de ce la définition mathématique   de cet oscillateur par l auteur .

en résumé: x ( t) = x ( max )  .e puissance j (oméga t+  phi) car  x(t ) = A sin oméga t + b cos omega t =  x ( max ) cos ( omega t +  phi )

Cela va sûrement surprendre certains d entre vous : je n 'ai mathématiquement parlant rien à redire à cette présentation  !!!!!

A quoi immédiatement mon collègue   retraité , le physicien SCRONIEUNIEU dont je vous ai quelque fois parlé me réplique sèchement : «  EST-CE QUE TU REALISES QUE PARTANT DU RIEN SON CALCUL FAIT CREER QUELQUE CHOSE ???? »

A quoi je lui réponds immédiatement : «  MAIS IL S AGIT DE MATHEMATIQUES ET D 'HYPOTHESES   SOUS FORME DE PREMISSES ! ATTENDS UN PEU ! »

2-2 :VALIDITE DE L' HYPOTHESE D 'EXISTENCE DE CET OSCILLATEUR ORIGINEL

J' ai écrit il y a deux jours   un article sur la difficulté de remonter à la définition des conditions initiales   DE LA CINETIQUE du développement DE NOTRE UNIVERS à l’ origine.La littérature propose à ce sujet précis tout et rien à la fois ( depuis le mot ironique «  big bang «  de FRED HOYLE , EINSTEIN –LE MAITRE en passant par PAUL GUTH et ANDREI LINDE et meme par les frères BOGDANOV !)..

Notre auteur (D.M) propose de partir de ( copier-coller) : « Les prémisses fondatrices, fondées sur un raisonnement par l'absurde, posent que l'univers originel ne peut être que dynamique. Autrement dit que le sens physique du zéro le plus élémentaire, est une somme de nature algébrique et duale de deux entités virtuelles oscillantes et stochastiques. Or on montre ci-après un raisonnement qui vient appuyer le raisonnement de type logico-déductif » . Ce raisonnement est la fonction de distribution δ de Dirac. Celle-ci peut être considérée comme une fonction qui prend une « valeur » infinie en x=0, et la valeur zéro partout ailleurs, et dont l'intégrale sur R est égale à 1. La représentation graphique de la fonction δ peut être assimilée à l'axe des abscisses en entier adjoint à un demi axe , celui des ordonnées positives . D un point de vue un peu plus physicien la distribution de Dirac, appelée aussi impulsion et notée d(t), est la modélisation mathématique d'un signal d'amplitude infinie sur un durée "infiniment brève" à la date 0 et vérifiant ∫∂(t).dt =1 en l intégrant de – à +   l infini . L ‘auteur l’ applique à l oscillateur stochastique d 'équation ci-dessus et partage ce boson ( qualifions le  prudemment de « grain d’énergie » ) en deux entités virtuelles … les deux tachyons …

Arrivé en ce point mon collègue SCRONIEUNIEU   se met à hurler : » Tu ne vois pas qu il s 'agit d un  simple pré –supposé mathématique et meme s’il marche , qui te dit qu' il a physiquement existé au "début" de l’univers  et surtout avec ces caractéristiques là???? »

A suivre