Un rehaussement perpétuel de la dette...
Barack Obama a dressé un portrait sombre de ce qui attend les États-Unis si l'impasse persiste. Évoquant un possible retour à la crise économique, "causée presque entièrement par Washington", il a insisté sur les dommages : hausse des taux d'intérêt sur les cartes de crédit et les hypothèques, pertes d'emplois, manque d'argent pour les infrastructures.
Il a rappelé que les anciens présidents républicains Ronald Reagan et George W. Bush ont signé à plusieurs reprises le rehaussement du plafond de la dette : 18 fois pour le premier et 7 fois pour le second. On est loin du "changement" tant vanté par Obama il y a trois ans...
Réplique immédiate des Républicains
Quelques minutes seulement après le discours de Barack Obama, le président de la Chambre des représentants, le Républicain John Boehner, a profité de son temps d'antenne pour critiquer le plan démocrate : "la triste vérité c'est que le président voulait il y a six mois un chèque en blanc et qu'il veut encore aujourd'hui un chèque en blanc. Cela ne va tout simplement pas se produire [...] Le symptôme d'un gros gouvernement le plus menaçant, c'est notre dette. Cassons sa poigne, et nous commencerons à libérer notre économie et notre futur".