«Du sexe en boîte. Voilà ce que c’était. Du sexe en boîte… troublant, excitant, décadent. Lorna Rafferty écarta le papier de soie, et aussitôt l’odeur entêtante du cuir envahit ses narines, envoyant un frémissement familier au plus profond de son être.» Alors, la dénommée Lorna effleura les coutures serrées ; fit courir ses doigts sur la surface lisse ; les laissa glisser sur la cambrure comme un chat s’étire au soleil… L’extase. Tout ça, tout ça, juste avec une pauvre paire des tatanes ? Oui. Et que celles (et ceux) qui, chichement, se contentent d’être bien dans leurs pompes se ravisent. La chaussure, certes utile quand il s’agit de promener les vingt-six os et dix-neuf muscles de son pied, est aussi un écrin à exciter le cerveau et la foultitude de terminaisons nerveuses qui tapissent la plante du pied. Un objet de désir et de plaisir que l’on peut convoiter avec frénésie. La suite sur libé.fr