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Lolë, la showtique, Biarritz et le contre courant…

Publié le 26 juillet 2011 par Tcuentofr @tcuento_fr

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Auteur: Olivier Bonnefon – Source: Sud-Ouest

Lolë, la showtique, Biarritz et le contre courant…

« Ca ne marchera pas ! Vous allez vous planter. » Alors qu’il est en train d’installer en Europe la marque Lolë, son nouveau « bébé », Bernard Mariette reçoit les mêmes « encouragements » des pessimistes anonymes, qu’à ses débuts dans le surf business. C’était il y a dix-sept ans. Il arrivait de chez L’Oréal et Timberland dans une PME de 41 personnes. « C’est vrai qu’il ne faut pas se tromper de route. Mais j’ai déjà vécu cette situation au début du projet Quiksilver. Fin 1993, début 1994, nous réalisions moins de 15 millions d’euros (100 millions de francs) de chiffre d’affaires. On ne vendait que des tee-shirts et des boardshorts. J’ai annoncé à l’équipe que dans cinq ans on fera 500 millions de francs de chiffre d’affaires ! On a atteint l’objectif trois ans après. Aujourd’hui, Quiksilver pèse 650 millions de dollars de CA soit plus de 3 milliards de francs. Ce fut une fabuleuse aventure. »

Isabelle Mille sourit. Pendant de longues années, la nouvelle vice-présidente Europe de Lolë a vécu elle aussi l’aventure Quiksilver. « Bernard avait une vision très précise de là où il voulait aller. Aujourd’hui, c’est pareil. »

Lolë, la showtique, Biarritz et le contre courant…

Révolution avec les femmes

L’intéressé qui partage son temps entre Montréal, siège de la société, le monde et le Pays basque qu’il adore, esquisse un sourire. « Terminé les surfeurs, l’action-sport. Cette fois, je veux faire la révolution avec les femmes. Le grand défi actuel, c’est l’engouement autour du sport bien-être. De San Francisco à New York, de Vancouver à Montréal, nous accompagnons cette vague. Aujourd’hui, on souhaite l’imposer en France, sans précipiter les choses.»

Comme au début des années 90, Bernard Mariette ose surprendre, aller à contre-courant. La Showtique (contraction de showroom et boutique) qu’il vient d’ouvrir aux Docks de La Négresse (Biarritz) défie les lois connues du commerce. Et pourtant, tout est pensé, étudié dans le moindre détail. Déjà, il n’y a pas de vitrine un tantinet aguicheuse. Ensuite, le mobilier est celui d’une cuisine, simple, convivial. De larges tables en bois trônent au centre de la pièce, avec des iPad, pour que monsieur puisse se détendre ou les enfants jouer, tandis que madame fait les essayages. Dans un coin, un garde-manger (pantry en anglais) regorge de chaussures, vêtements, objets, livres.

Un mur de photos de jeunes femmes (moyenne d’âge 30 à 40 ans) rayonnantes de santé, éclaire la pièce. Des images défilent sur les écrans discrets. Elles proviennent de fans de Lolë du monde entier.

« Notre approche marketing n’est pas agressive. Notre premier but c’est de faire plaisir aux gens, sans contrepartie, les sensibiliser au bien-être en venant ici ou sur les plages et dans les parcs, faire du yoga, des pilates, de la relaxation. Ensuite, si les personnes aiment ce qu’on vend et achètent, tant mieux. »

Bernard Mariette a beaucoup cogité. Il sait que 70 % des gens habitent aujourd’hui en ville. Que le bien-être est un courant de fond et que le respect de soi va souvent de pair avec le respect des autres, de l’environnement. Sa société mise sur le durable, les produits qui se démodent peu, le lien social.

En 2013-2014, une gamme hommes viendra compléter celle destinée aux femmes. Lolë, qui appartient au groupe Coalision, a reçu le soutien de nouveaux actionnaires de poids qui croient au nouveau projet de Bernard Mariette, dont Mic Killy, Olaf Hermès, un membre de la famille Lacoste. L’un des premiers actionnaires, c’est le fond Pélican géré par Bernard Mariette lui-même, ultra-motivé. Les pessimistes indécrottables vont encore se planter !

Des rencontres et du sport de proximité

Pour se faire connaître auprès des femmes, Lolë a lancé un programme de rencontres (meet-ups) qui se déroulent dans des parcs au cœur des villes. Au Pays basque, les plages sont également très prisées. À deux reprises, la marque a ainsi organisé des séances de yoga à grande échelle sur Biarritz, sur l’esplanade de la Grande Plage et sur la plage d’Ilbarritz, à deux pas de la nouvelle Cité de l’océan et du surf. « Nous avons été très surpris de voir participer autant de messieurs et d’enfants que de femmes », souligne Isabelle Mille, vice-présidente Europe de Lolë. Un nouveau meet-up est prévu ce vendredi 29 juillet, de 19 à 20 heures sur la Plage des Flots Bleus à Saint-Jean-de-Luz. Animé par Franck Jeglot, il aura pour thème la relaxation. Tous les jeudis, de 18 h à 19 heures, Lolë organise par ailleurs un meet-up à son nouveau Showtique situé aux Docks de la Négresse, 44 rue Luis-Mariano à Biarritz. Les séances sont indiquées sur Facebook Lolë Côte basque.

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