Curb Your Enthusiasm // Saison 8. Episode 3. Palestinian Chicken.
Il est parfois difficile de suivre des épisodes de Curb. Celui ci en fait parti. En effet, en s'employant sur plusieurs histoires dans un même épisode où elles s'entrecroisent toutes, cela donne
quelque chose de fouilli ou l'on a toujours envie de savoir où l'on est. Tout d'abord cette fameuse intrigue de restaurant palestinien de poulet, qui fait le meilleur poulet qu'ils aient jamais
goûtés sauf que les amis de Larry et Jeff ne sont pas vraiment de cette avis, surtout les femmes et trouvent offensif en tant que juif d'aller dans un restaurant pro-palestinien. Cette intrigue
reste la meilleure de l'épisode. Elle était fun et le rapport avec la religion est toujours très ambigu dans cette série, c'est ce que j'aime.
Ensuite, Funkhouser veut maintenant dédié sa vie au judaïsme. Et là encore une fois, le face à face avec Larry est absolument génial. Mais ce qui est dommage c'est que le traitement ne soit que
superficiel. D'ailleurs, on revient plus tard sur la religion avec l'université, où Larry va manger du poulet de ce fameux endroit qui tiraille tout le monde. J'ai trouvé que l'humour était là,
mais c'est un peu too much. Même son de cloche quand Larry se retrouve à dire à la femme de Jeff qu'elle arrête pas de faire un bruit embêtant quand elle boit. C'est ce qui rend le truc un peu
trop froncé. Les traits de l'épisode auraient pu être plus amicaux.
C'est la même chose avec les chantages, les mensonges, les tromperies. L'épisode s'occupe de tellement d'intrigues qu'au final, on ne sait plus par où commencer ni par où finir pour en parler.
J'ai pas trouvé l'ensemble détestable, au contraire, le tout était intelligent, parfois trop cité et alors on s'emmêle dans ce que l'épisode veut vraiment nous dire. Peut être pas grand chose,
mis à part ici que la religion ne fait pas qui nous sommes ? Cela semble un bon compromis de situation. "Palestinian Chicken" reste donc dans la catégorie des épisodes étranges de la série.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode sympathique qui prend en grippe la religion (encore une fois).