genre: horreur, thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 2008
durée: 1h30
l'histoire: Quatre amis partent à Las Vegas, mais lorsque leur bagnole tombe en panne, ils volent une voiture pour continuer leur route. Mais l'engin appartient à un routier: ce dernier est bien décidé à faire payer le prix fort aux jeunes gens.
la critique d'Alice In Oliver:
Une virée en enfer, premier du nom, constituait une excellente surprise et pouvait se targuer de dépasser son maître, à savoir un certain Duel, premier film réalisé par Steven Spielberg.
Succès surprise, Une virée en enfer, en anglais, Joy Ride, se voit évidemment offrir une suite, donc Une virée en enfer 2.
Le routier psychopathe est de retour. Cette fois, il s'en prend à quelques jeunes gens qui ont eu le malheur de dérober sa voiture.
Evidemment, la trame est basique, pour ne pas dire inexistante. Derrière la caméra, c'est Louis Morneau qui se colle à la tâche toujours difficile de réaliser une bonne suite. Non seulement, Une virée en enfer 2 n'apporte rien de plus au premier, mais le film se contente seulement de reprendre les mêmes ingrédients, tout en forçant inutilement le trait et en multipliant les situations les plus improbables.
De ce fait, Une virée en enfer 2 devient rapidement ennuyeux et sans intérêt. Au bout d'une petite demie heure, on est déjà lassé par l'aventure proposée. Pire encore, cette suite joue la carte du gore.
Clairement, Louis Morneau oublie volontairement le thriller pour proposer un film d"horreur débile avec quelques scènes de torture franchement risibles.
Ce qui fait de cette suite un nanar involontaire. Donc, pas grand chose à sauver d'une Virée en enfer 2.
Une fois encore, on fera le constat d'une suite inutile, sans saveur, ridicule et franchement grotesque.
Note: 03/20
Note nanardeuse: 12/20