En effet, Microsoft vient d’annoncer que son chiffre d’affaires annuel a atteint un record de 69.94 milliards de dollars. Les bénéfices nets ont également bondi de 23 %, soit 23.15 milliards de dollars pour l’année dernière.
Les chiffres, qui ont surpris les analystes, ont atteint au dernier trimestre 17.37 milliards de dollars, avec des bénéfices de l’ordre de 5.87 milliards de dollars.
Les ventes ont été dopées principalement par le succès de la suite logicielle Office, de la console Xbox (et de son accessoire Kinect), et des logiciels dédiés aux serveurs de cloud-computing, ce qui a contribué à renforcer Microsoft dans un marché connu pour une concurrence assez rude.
Microsoft Business Division, qui vend toute la gamme des programmes Office, dont Outlook, SharePoint et Excel, a été le plus grand vendeur de l’entreprise au cours du trimestre, affichant une hausse des ventes de l’ordre de 7 %, soit 5,8 milliards de dollars.
L’unité des services en ligne de la compagnie, qui gère le moteur de recherche Bing et le portail MSN, a vu ses ventes augmenter de 16,5 %, soit 662 millions dollars. Toutefois, cette unité roule toujours à perte et peine à concurrencer le monopole de Google.
Seule ombre dans le tableau, les ventes du système d’exploitation Microsoft Windows. En effet, et selon les derniers chiffres, les tablettes (à la fois les Apple iPad et les tablettes fonctionnant sous Androïd) commencent à grignoter les parts de marchés des ordinateurs personnels, avec comme conséquence la baisse des ventes de produits Windows.
Microsoft devrait faire son entrée sur le marché des tablettes l’année prochaine avec le lancement de son prochain système d’exploitation, Windows 8. Ce nouveau système sera compatible avec les puces de faible puissance généralement intégrées dans les tablettes et les téléphones portables.
Avec ses résultats, la firme de Redmond affiche ainsi une santé financière solide. Les défis qui lui restent à relever sont de l’ordre stratégique : attaquer le marché des tablettes, compenser la baisse des ventes du système d’exploitation, et surtout, rentabiliser l’achat de Skype, qui lui a couté la bagatelle de 8.5 milliards de dollars.