Diantre !
5 mois déjà. 5 mois de destruction aveugle. 5 mois de mensonge abyssal. 5 mois de folie. 5 mois de barbarie. Tout ceci, parce qu’on veut remplacer un dirigeant qui a nationalisé les ressources énergétiques de son pays. En lieu et place du « dictateur » victime d’une tentative du concept de démocratie d’exclusion, des renégats, traitres à leur nation, pays qu’ils exècrent sans doute, puisqu’ils veulent le brader. Vente du pétrole de manière préférentielle à ceux qui font la révolution à leur place. Tout comme le Qatar le fit en faveur des États-Unis d’où le courroux qu’avait eu…Saddam Hussein…Et toc, Bush père attaqua…
Les chenapans de Benghazi combattent depuis la mi-février les forces loyalistes, pour tuer leur pays simplement. Malgré le renfort de raids aériens de l’Otan, ils ne parviennent toujours pas à déloger Mouammar Kadhafi du pouvoir. Est-ce un hasard ? Comment peut-on s’entêter ainsi, alors que tout est établi et prouve qu’il est populaire ? Maintenant, c’est visiblement sa peau qu’on veut. Sa résidence a été touchée samedi par des avions de l’Otan dans une série de sept raids. Selon l’Alliance machiavélique, un centre de commandement a été touché…mon oeil !
C’est étonnant de savoir que l’amiral Mullen, qui va en retraite bientôt, passe aux aveux complets. Je le précisais, il y a un mois déjà sur les antennes de Télésud (vidéo), sur l’enlisement de l’Otan et le seul but de l’opération: tuer Mouammar Kadhafi. Mais, au nom de quel principe démocratique et de quelle logique de paix voire humanitaire peut-on éliminer le chef d’un pays souverain et indépendant ? Lors d’un point de presse à Washington, hier, l’amiral a donc déclaré, à propos de l’action de l’Otan en Libye: « Nous sommes, de manière générale, dans une impasse ». Hélas, les rustres à la tête des pays de l’Otan n’entendrons pas ce message.
En Afrique donc, les pays ne bénéficient plus de l’autodétermination (droit des peuples à disposer d’eux-mêmes). Les règlements des conflits ne peuvent se faire pacifiquement. Le droit d’ingérence dans les affaires intérieures des États y est une pratique de facto. Le respect de leur intégrité territoriale et la jouissance de leurs matières premières sont illusoires.