Un film de John Carpenter avec Jamie Lee Curtis, Adrienne Barbeau & Hal Holbrook
"Nuit & Brouillard" pourrait être le thème de ce visionnage.
Synopsis : 100 ans après un terrible naufrage qui a paradoxalement contribué à créé le port d'Antonio Bay, la communauté locale est confrontée à des phénomènes étranges annoncés par l'arrivée d'un brouillard lumineux se déplaçant contre le vent...
Bien sûr, on se demande encore à quoi peut bien servir la présence de Jamie Lee Curtis en auto-stoppeuse charitable et on sourit devant certaines coïncidences un peu lourdes, mais l'ensemble est finalement construit avec précision, entre une entame annoncée par une légende (que conte un vieux loup de mer) et une fin attendue et (in)évitable.
Carpenter
On se dit après coup que ça ne valait peut-être pas grand-chose, mais un pas grand-chose
cohérent, efficace et nostalgique, qui a marqué des générations de spectateurs – dont certains continuent à vouer un culte sans condition au metteur en scène – mais aussi à toute une ribambelle
de jeunes réalisateurs désireux de réexplorer les franges du Fantastique à la manière du maître, voire carrément d’emprunter sans vergogne des pans entiers de ses films, sous le prétexte
d’hommages pas toujours justifiés. Fog est de ces références que j’aie ratées dans ma jeunesse et qui, avec le recul, peinent à avoir le même
impact qu’à leur époque. Cette déception n’entache pourtant en rien l’image que je conserve de Carpenter qui avait su me faire vibrer avec Christine ou encore the Thing, et dont le challenge en cours ne déçoit jamais .
Technique
Visionné en VF mono.
Une image très bien restaurée pour un film de 1979 à ce qu'il semble : très peu de drops, une ou deux griffures à peine visibles. Quelques artefacts numériques au moment
des scènes de brouillard, mais rien de sensible ou dérangeant. Le son en revanche est étouffé, un brin nasillard et chancelant (les dialogues sont souvent en retrait).
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