Le président lyonnais affirme que malgré quelques soucis financiers, il entend garder son équipe compétitive dans les années à venir en attendant la construction du grand stade : « On a tenté à un moment de mettre la barre très très haut pour essayer de se rapprocher de cette ligue des champions. Ca a marché avec les filles, pas avec les garçons. Donc on revient dans la norme en attendant la construction du stade. On a investi aussi de ce côté-là, près de vingt millions d’euros. On termine les enquêtes publiques, c’est un tout, c’est une gestion pour que l’on soit opérationnel dans trois ans quand le stade sera construit. On ne fera pas d’erreurs, ce qui ne veut pas dire que notre équipe sera moins bonne » explique-t-il dans les colonnes du Progrès.
Et Jean-Michel Aulas confirme le changement de politique au sein du club rhodanien : « Un choix a été fait avec une politique bien précise approuvée par le coach et le conseiller du président. On a deux générations formidables. On verra lors des prochains matches où nous situerons. Mais on ne va pas engager des joueurs pour se faire plaisir. Là, on a trois blessés au même poste. Evidemment, on ne va pas se séparer de joueurs évoluant à ce poste. On n’a pas Grenier, ni le petit Réale partis au mondial, si l’on ajoute Pjanic, Ederson et Gourcuff, on a cinq milieux offensifs indisponibles. Qu’est ce qu’il faut faire ? Engager encore un offensif ? Non, on serre les dents. L’équipe paraît expérimentale, mais cela ne sert à rien de dire que l’équipe est trop jeune. On a décidé d’attendre les six jeunes mondialistes » a-t-il ajouté.