Écrit par APA
Lundi, 25 Juillet 2011 20:40
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Cette situation serait liée à deux principales causes, la mauvaise pluviométrie qui a entraîné des récoltes médiocres, et la propension des agriculteurs à vendre leurs produits aux Nigeria et au Tchad voisins où il y aurait une meilleure rémunération.
« La pénurie des denrées de consommation courante à l'instar du maïs, du mil, du riz, du sorgho se fait de plus en plus ressentir. Les greniers sont vides, et le risque de famine est une réalité », a indiqué samedi à APA, un responsable du ministère de l'Agriculture et du développement rural.
Depuis quelques jours, la spéculation a atteint des proportions inquiétantes puisque le sac de mil de 50 kg qui coûte habituellement 15 000 francs CFA se vend entre 18 000 francs CFA et 20 000 francs CFA, soit une hausse de 15 pour cent à 25 pour cent.
Même chose pour le sac de maïs de 50 kg qui se vend à 22 000 francs CFA contre 17 500 francs CFA habituellement.
« Nos populations redoutent désormais le spectre de la famine, d'autant que la mauvaise pluviométrie n'est pas de nature à arranger les choses. Il est clair que si des mesures appropriées ne sont pas rapidement prises, nous allons connaître les mêmes situations de famine comme il y a quelques années », a reconnu une autorité municipale de la ville de Kousseri.
Il y a cinq ans, ce département avait bénéficié, entre autres, d'un appui de neuf cent (900) tonnes de maïs du Programme alimentaire mondial (PAM), tandis que le gouvernement camerounais avait pour sa part envoyé quatre mille (4000) tonnes de céréales dans cette région pour faire face à la famine.