Prudence et pudeur, conseils de recruteur

Publié le 25 juillet 2011 par Claire Romanet

La pratique est de plus en plus répandue. Lorsque vous postulez à une offre d’emploi, mieux vaut vérifier ses paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux et éviter que ses photos de soirées trop arrosées ou de vacances soient visibles par tout le monde, y compris de votre futur employeur !

Idem pour les commentaires que vous pouvez laisser au hasard de votre navigation sur les forums. Toute information publiée sur la Toile… reste sur la Toile. Il est donc préférable d’oublier les remarques trop marquées politiquement ou scabreuses. Car certaines dérives pourraient bien vous coûter un emploi…

Aux Etats-Unis, on ne plaisante pas avec votre profil sur les réseaux sociaux. Selon un article du Wall Street Journal publié hier (et repris par le journal Les Echos), il est possible aujourd’hui d’éliminer un candidat à cause de son compte Facebook.

Les recruteurs américains ne jugent pas ce que font les candidats, mais leur façon de communiquer sur leurs activités ou leurs opinions publiques. « Un employeur a le droit de savoir si tel candidat représentera bien sa compagnie », explique un recruteur interrogé par le Wall Street Journal. « Quand on met sa vie privée sur le devant de la scène, c’est bien pour qu’elle soit évaluée », estime Kim Harmer dans un cabinet de recrutement basé à Chicago.

Rien d’illégal selon la Federal Trade Commission (La Commission fédérale du commerce) qui permet aujourd’hui aux entreprises de faire des recherches sur les passions et hobbies des candidats, sans que ce soit considéré comme une violation de la vie privée.

En France, on n’en est pas encore là, mais mieux vaut ne pas laisser de traces qui pourraient être mal interprétées. Et si des « taches » subsistent sur la Toile, des sociétés proposent aujourd’hui des services sur mesure pour blanchir une e-réputation.